Skyrim
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Mon roman de Skyrim!

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Mon roman de Skyrim! Empty Mon roman de Skyrim!

Message  g777m777 Jeu 26 Avr - 3:15

Bonjour bonsoir, je veux partager avec vous mon roman de skyrim. Tout d'abord je suis un écrivain (très) amateure alors veuillez me pardonner mes fautes et tout. J'espère reçevoir vos opinions sous peu...Merci et bonne lecture!
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Chapitre 1 : La rencontre

J'entrai dans l'auberge, l'atmosphère était suintante. Il faisait chaud, l'air était sec et de la fumée était visible un peu partout. Dès que je fis mes premiers pas, tout le monde commencèrent à me fixer, je su tout de suite que je n'étais pas le bienvenue. Arrivé au bar je demandai à l'aubergiste une chambre discrète, je lui payai vingt Septimes pour sa discrétion. L’aubergiste avait l'air d'être un Breton grassouillet. Il avait une tunique de soie rouge et un pantalon de cuir, il n'avait presque plus de cheveux et semblait nerveux. C’est alors là que deux hommes musclés s'approchèrent de moi par derrière. Ils puaient. Ils avaient l'air d'avoir trop bu, et de me réserver de mauvaises intentions. L’un d'eux m'adressa la parole d'un ton sec et malveillant :

-On ne veut pas de toi ici, le chat.

Je préférai ne pas répondre et l’ignorer. Je n'avais pas besoin de plus d’ennuis. Il me serra les épaules et déclarant :

-D'accord on va te régler ton compte, vermine!

À la seconde où il allait me frapper, je me dégageai de son emprise, et empoigna mon poignard caché. Il eut une expression de surprise lorsqu'il sentit ma lame traverser son abdomen. J’avais totalement oublié la présence du deuxième lascar, celui-ci aurait bien aimé me trancher la gorge mais il mourut avant. La surprise pouvait se lire dans le bleu de mes yeux félins quand je vis que mon sauveur était un Argonien. Il était fort, très grand, il avait des écailles d'un vert foncé rappelant la couleur des aiguilles d'un pin nordique. Il était vêtu d'une armure scintillante. Il retira sa hache de l'homme qui faillit me tuer quelques instants plus tôt. Cet Argonien avait l'air d'un guerrier, fier et impétueux. Il me regarda avec un rictus. Il dit d'une voix rauque :

-Si j'avais su que je sauverais un chat de gouttière je n'aurais pas agis!

Tout le monde avait cessé de bouger, voire carrément de respirer. Ils nous fixaient, nous dévisageaient. L'Argonien se retourna, et sortit par la porte. Dès son départ, l'atmosphère se détendit, les discussions et les rires reprirent… Je remis ma capuche noir sur ma tête. Et entreprit de prendre les clés de ma chambre que l'aubergiste avait laissé sur le comptoir lorsqu'il fila se cacher. Encore un combat qui faillit me couter ma vie, pauvre de moi, pensais-je. Depuis mon arrivée en Bordeciel j'avais déjà le moral bas, mais cette journée j'étais vraiment nostalgique. Elswer me manquait terriblement. Je gravis l'escalier qui se trouvait à droite de l'entrée. Le couloir des chambres de l'auberge était sombre. Une chaleur étouffante émanait d'en bas, et traversait les planches de bois puis mes bottes pour me chatouiller les orteils. Je souris, tout cela me rappelait le désert de ma terre natale. Arrivé à la deuxième porte à gauche, j’insérai la clé et entra. La chambre était petite, les meubles de bonne facture. Au fond de la chambre, une petite fenêtre ronde à peine lavée, luisait faiblement dans cette douce nuit en plein mois d'Hauzénith. Je déposai mes effets personnels dans la petite commode qui se trouvait à la droite du lit tiède et douillet. Je soufflai la bougie et m’apprêtait à m'endormir. Soudain j'entendis des bruits bizarres, cela venait de l'extérieur de l'auberge. Ma curiosité l'emporta sur mon sommeil, je me portai donc à la fenêtre pour voir ce qui se passait dehors. J'avais vue sur la route qui menait à l'auberge et même à ses enivrions. Normalement personne n'aurait rien vu à cette heure de la nuit mais moi je ne suis pas tout le monde. Je suis un Khajiit et donc par défaut je suis Nyctalope. Dehors il y avait de la lumière vacillante. Des gardes, probablement d'Épervine portait des torches. Ils semblaient vouloir s'en prendre à quelqu’un. Ce quelqu'un n'était nul autre que mon sauveur de tout à l'heure qui semblait être revenu pour boire un coup. Normalement les affaires des autres, sont leurs affaires mais cette fois ci c'était différent. Il m'avait tout de même sauvé la vie.Comment le tirer d'affaire?Les gardes ont tirés leurs épées de leur fourreaux. Pas le temps de réfléchir à un plan rusé, il me fallait agir, maintenant. Je pris donc mon bel arc d'If, y encocha une flèche et tira. L’un des gardes ne vit pas le coup venir, la flèche lui transperça la nuque, il tomba raide mort. Tous les autres, y compris l'argonien, eurent un bref mouvement de recul. Mais l'argonien pris ce moment à son avantage pour attaquer, d'un grand coup il balaya les deux gardes qui se trouvaient devant lui. Il était d'une force incroyable. Le dernier garde restant, tenta de le charger par derrière mais l'argonien l'avait vu venir. Il pivota sur lui-même et assomma le garde avec sa queue. Il l'acheva ensuite. Il prit les corps et les amena vers la forêt ou il tenta de les dissimuler. C’est alors qu'il dû penser à la flèche de tout à l'heure, il voulut regarder dans ma direction mais malheureusement pour lui j'avais déjà tiré les rideaux. En bas je pouvais écouter d'en-haut les discussions qu'il y avait dans l'auberge. Beaucoup d'aventuriers, de voleurs, de bandits et de simples paysans discutaient. Il parlait du Thalmor et des habitants de Bordeciel. Certains pariaient que d'ici trois mois une révolte éclaterait contre l'empire. Moi je m'en contrefichais, si ces gens-là me portaient une haine je leur en portais une également. Je finis par m'endormir aux petites heures du matin songeant aux nombreux dangers de Bordeciel et comment je les braverais.

***
C'était déjà l'après-midi, enfin je crois. Le gazouillement des oiseaux m'empêcha de dormir plus longtemps. Je me levai péniblement, le sommeil me guettait encore. Mon estomac criait famine. Justement une délicieuse odeur de viande fumée était présente dans la pièce. Je pris soin de reprendre tous mes effets personnels (sauf mon poignard). Et les cacher dans mon sac de voyageur, sous le lit. Je tournai la poignée de porte, et sortit vers le couloir. Je tournai dans la direction de l’escalier, je bousculai par mégarde quelqu'un. Encore cet Argonien! Il me regarda avec un regard plein de haine, je sais que ce n’est pas bien gentil de bousculer les gens mais de là à vouloir me tuer. Il montait à l'étage, il sentait l’alcool. Il a dû boire tout le temps que je dormais. Un peu perturbé j’arrivai devant l'aubergiste et je lui souris, non pas que j’étais de bonne humeur mais c'est qu'il avait un bel œil au beurre noir tout frais! Il me demande ce qu'il pouvait bien faire pour moi, je lui demandai ce qu'il faisait griller et qui sentait si bon? Il me répondit d'une voix fière :

-Du bon mouton bien gras! Il est cher par contre.

-Combien par morceaux? Répondis-je d'une voix qui n'exprimait aucun goût de payer le plein prix.

-Normalement au moins quartes Septimes par morceaux de gibier mais puis ce que vous nous avez débarrassez des deux ballots hier, je vous en vends pour trois Septimes la pièce.

J'acceptai. Je pris donc deux gigots bien chauds et les amena à la table la plus proche. La chair était tendre et mes crocs acérés. L'odeur me flattait les narines et le goût s'occupait de mes papilles. Les gens riaient et discutaient, de manière générale depuis hier, ils semblaient ne plus se soucier de moi. Cela était bien, même parfait, il faut que personne ne me remarque. Mon boulot, implique un minimum de discrétion. Je pris un temps fou à manger, et boire, je suis sûr que dès bientôt je n'aurai plus l'occasion de me pavaner ainsi. Je finis mon repas et je sortis prendre l'air. Même en plein été le temps demeurait frisquet. L'auberge était situé en plein cœur d’une dense forêt, de quelques feuillus et d'immenses conifères. Les oiseaux chantonnaient pourtant, d'un air si innocent, il semblait que rien ne pouvaient les atteindre du haut de leurs nids. J’entrepris donc de trouver un lac ou une rivière pour laver mes vêtements. Je marchai des heures durant. Je suis un Khajiit, mon bon désert me manque mais je dois quand même avouer que Bordeciel est magnifique. Ça ressemble en tout point aux légendes et berceuses qu'on me racontait quand j’étais petit. La forêt semblait chuchoter des choses, quand le vent passait entre les aiguilles des pins. Au bout des quelques heures de recherches infructueuses je commençai à revenir vers l'auberge, pour plier bagages. J'aperçus une ombre discrète que me suivait. Je me dis que je ne devais pas y porter attention, après tout si le loup vient il trouvera son maître. Le soleil descendait déjà à l'horizon, lorsque j'arrivai à l'auberge. Je passai la belle porte verte, quand je vis que l'auberge était vide. Pas un chat à l'horizon! Je vis que les tables était fracassées et les chaises renversées. Des corps inanimés gisait ici et là. Je m’approchais du comptoir en morceaux. Je me penchai et je vis l'aubergiste blessé gisant par terre. Je lui demandai d’une voix sérieuse :

-Que s’est-il passé ici? J'aldo veux tout savoir.

L'aubergiste ne passerai pas la soirée me dis-je quand je vis la quantité de sang par terre. Il prit du temps à me répondre, avec une voix faible :

-Des bandits, ils ont tout pillé et saccager...

L'aubergiste ferma les yeux, je ne puis rien en tirer d'autre. Je me dépêchai de monter à l'étage enjambant les corps. Combien purent-ils être? Ils durent être beaucoup et sacrément armés. Rendu à ma chambre je vis que tout était intact, un pur coup de chance. Je pris de vitesse mes effets personnels. J’entendis du bruit provenant de l'extérieur. Une vingtaine de Rougegardes étaient là, ils étaient à cheval. L'un d'eux pris une torche et...Alluma un feu! Je compris alors que l'on brulait l'auberge! Je n'avais pas le temps pour la discrétion. Je dû agir, je cassai le carreau de vitre avec mon poing, et je commençai à grimper sur le toit. Les Rougegarde partirent en chantant et en festoyant, ils avaient accumulé un sacré butin. La fumée et le feu progressait lentement. Ce qui me laissa le temps de réfléchir à ma fâcheuse situation. Je vis un pin, à peut-être dix mètre de l'auberge en flammes. Je respirai profondément, je fermai les yeux et m’élança. Nous les Khajiits nous somme agiles dès notre naissance mais cela ne veut pas forcément dire que nous réussissons tous les sauts parfaitement. Des fois il nous arrive de rater, et cet échec peut nous être mortel. La chance était de mon côté ce coup-ci, j’atterris sur une branche solide, qui absorba le choc. Je descendis de l'arbre aisément. Dès que je fus à terre, je remarquai six corps de Rougegardes tout autour de moi. Je sentis une lame se poser sur ma gorge. Une voix rauque et pleine de rage me dit :

-Je devrais te tuer maintenant.

Immédiatement je sus qu'il s’agissait de l'argonien que j’avais vu plus tôt. Il continua avec une voix encore plus agressive :

-Je ne peux pas te tuer, je t'ai vu hier, je t'ai vu tirer sur le garde. Il me montra ses dents. J'aurais très bien pu m'en occuper seul. Tu as sali mon honneur, stupide chat!

Il raccrocha sa hache, il allait continuer quand je posai ma main sur sa bouche.

Je l’avertis faiblement :

-Chut! Toi gros balourd pas parler. J'Aldo entends des voix se rapprocher. J'Aldo penser que ce sont des gardes.

Effectivement quelques minutes plus-tard les gardes vinrent à notre rencontre. Je les vis s'avancer lentement.Le plus armé, qui semblait être le chef dit d'un ton fort :

-Vous deux! Vous êtes en état d'arrestation, par le Jarl d'Épervine, pour avoir détruit, tué et volé!

Je regardai craintivement l'argonien, lui aussi semblait innocent. Alors, au même moment, lui et moi nous avons commencé à prendre la fuite. Les gardes auraient tôt fait de nous rattraper si nous ne nous étions pas diriger vers la forêt. Leurs chevaux semblaient craintifs à l'idée d'y entrer. Nous courûmes ainsi sur une longue distance. Lorsque, haletants nous primes une pause je lui demandai son nom. Il me répondit qu'il se nommait Sierce. Il me demanda mon nom, j’esquivai la question en lui proposant de boire de l'eau de ma gourde. Au début il fût réticent mais il finit par accepter. Il l'a vida presque entièrement. Il se versa un peu d'eau dans sa main pour nettoyer ses blessures. Il a dû combattre contre les brigands. Je lui présentai mon aide mais il dit qu’il n'en avait pas besoin. Je n'étais pas dupe je savais qu'il me mentait. Je fouillai alors dans mon sac de voyage. C'était un sac à dos en peau, peu encombrant, très léger et imperméable. J'y trouvai alors un peu d’onguent spécial, qui sert à cicatriser les plaies. Je montrai à Sierce l'onguent, il n'opposa aucune résistance. La nuit était déjà très entamée. Il était aux environs de minuit quand soudain, Sierce et moi arrêtions de marcher. Un long hurlement nous glaça le sang. Un hurlement comme seuls les loups de Bordeciel savent si bien le faire. Des loups m’informât-il. La première fois qu'il me parlait depuis qu'on avait quitté l'auberge. C’était voulu qu’il soit aussi muet? Je crois deviner aisément qu’il ne me porte pas dans son cœur. Qu’à t-il contre moi? Ce doit-être parce que je suis Khajiit…Le temps que je me pose ces réflexions, la présence des loups était de plus en plus constante. Je pouvais sentir l’odeur de leurs poils tout mouillé et entendre leurs grognements d’excitation. La situation était Claire, c’était eux ou nous. Si nous ne nous défendons pas contre eux ce sera eux qui nous auront. Sierce me redonna mon petit flacon d’onguent, il n’en n’avait plus besoin. Il prit son arme de sa ceinture, c’était une belle hache de combat, probablement faite en fer par un artisan en Cyrodill. La hache était très belle, dans la nuit, les deux lunes lui conféraient un éclat peu visible mais à l’allure mortel. Sur le sommet du manche une tête d’argonien était représentée. Les loups étaient nombreux, très nombreux, c’était une meute toute entière. Sierce me chuchota alors :
-Humm, je comprends pourquoi l’aubergiste appelait cette forêt la forêt des loups…Je n’aurai peut-être pas dû le traiter de menteur en lui donnant un bon coup de poing.

Cette déclaration me fît sourire. Mais les loups s’approchaient et nous encerclaient maintenant. Sierce avait un peu de mal à les distinguer, moi je n’avais aucun problème. J’empoignai mon poignard, et fit quelques moulinet, pour impressionner Sierce. Malheureusement il était trop préoccupé pour s’en apercevoir, il fixait un loup, le plus grand. Il était à deux mètres juste devant lui sur une roche. Ce devait être le chef de la meute, il était gris et blanc de la grosseur d’un ours mâle. Ses crocs et ses griffes étaient ses plus grands atouts car ils déchiraient tout, peau et armure! La tension était palpable, le vent avait arrêté de souffler comme pour nous regarder. La nuit était sombre, tous les loups étaient aux aguets. Au bout d’un moment, le loup sauta vers Sierce, en une fraction de seconde, le loup était dans les airs là où se trouvaient Sierce. Le loup était mort, lorsqu’il avait bondi Sierce était prêt. Il avait fait un pas de côté et avait empalé le loup sur sa hache. Celle-ci brilla quelque secondes avant de redevenir l’ombre dans les ténèbres. Dès que le corps du chef loup se détacha de la hache, tous les loups se jetèrent sur moi et Sierce. J’esquivai une attaque, puis deux et trois avant de contre attaquer. Mes coups étaient violents, précis et rapides. Mon poignard se planta dans la gueule du loup qui me chargea. Je frappai à quelques centimètres du second loup, cela me permit de voir Sierce combattre. Il maniait sa hache avec une main de fer. Ses mouvements étaient lents, trop lents. Il était en difficultés, une dizaines de loups tentaient de le mordre au cou. Je sautai d'instinct, par-dessus le troisième loup qui m’attaqua. Je maintins mon poignard sous moi, je tuai le loup en plein dans les airs! Sierce se fît mettre à terre. J'arrivai en chargeant. Ce fût stupide de ma part, mais heureusement les loups ne m'avaient pas vue. J'en tuai un, quand en me retournant, un loup me mordit sauvagement le bras gauche. Je ne pus m'empêche de hurler. La douleur ne fît qu'amplifier mes mouvements et ma force tout en réduisant ma lucidité. Le combat s'acheva de cette manière, nous combattîmes jusqu'à ce que plus un loup ne vive. Mon bras gauche me faisait affreusement souffrir. Je dus me faire un bandage pour mon bras blessé. Après le combat, Sierce remercia Hist d'être encore envie, il tanna quelques peaux de loup et arracha quelques dents de loup. C'est pour vendre aux chasseurs, m'expliqua-t-il. Nous marchâmes un court moment vers un endroit ou la forêt se faisait moins dense. Un espace d’environ une vingtaine de mètre sans arbre. C'est alors là, qu'en plein cœur de la forêt lors d'une calme nuit d'été que j'allumai mon premier feu de bois. L'on avait rien à manger, nous durent donc faire griller de la viande de loup. Assaisonnée elle se montra plutôt bonne. Je montrai à Sierce mes deux sacs de couchages que j'avais dans mon sac de voyage. Il me demanda alors, avec un peu d'amusement dans la voix:

- Pourquoi apportes-tu deux sacs de couchage avec toi en voyage?

-C'est que J'Aldo ne sait jamais quand il tombera sur une compagne durant ses voyages. J'Aldo penser qu'il faut être prêt à tout éventualité. Lui répondis-je avec un sourire.

Cette phrase le fît rire. Il ria d’une voix grave mais simple. Je lui présentai alors un peu d'alcool que j'avais amené avec moi. C’était en fait des bouteilles de vin, un bon cru que j’ai rapporté d’Elswer avec moi. Je n’avais que deux bouteilles, il les prit toutes les deux. Il les cala devant mes yeux ahuris. Rapidement, il fût sous l’influence de la boisson, il commença à se détendre et à chantonner des chansons que je ne connaissais pas. Ses chansons parlaient des terres lointaines du Marais Noir, d’où son natif les Argoniens. Il y avait bien sûr également des chansons plus vulgaires qui parlaient de femmes, de conquêtes et d’exploits. Au bout d’une quinzaine minutes de beuverie, nous nous allongions sur nos sacs de couchages près du feu. Le ciel était beau et dégagé. Les étoiles se comptaient par milliers, elles brillaient toutes les unes plus que les autres. Sierce me pointa avec son bras droit, qui était partiellement protégé par un brassard en cuir et en fourrure, le ciel. Il me dit avec une voix pleine de fierté :

-Ces étoiles représentent les âmes de toutes les personnes que j’ai tuées et que je tuerais dans l’avenir. Il prit une grande respiration avant de continuer.

-Tu sais, je sens que je peux te faire confiance, sais-tu d’où vient ma hache?

-Non répondis-je d’une voix curieuse.

Je n’avais pas remarqué mais maintenant qu’il m’en parlait, c’est vrai que sa hache m’avait l’air bizarre.

-Elle vient de Cyrodill, d’un artisan fort habile, il me la livra après une commande de ma guilde secrète dont personne ne dois savoir l’existence…

Il n’en dit pas d’avantage, je le savais sincère pour ce qui était de la hache mais pour les étoiles, je n’en croyais pas un mot, je savais que Sierce était possédé par l’alcool, le vin Khajiit est le plus fort de tous. Pour ne pas le contrarier, je lui souris bêtement en signe d’approbation. Je savais que si je le mettais en colère il serait très dur à calmer. C’est sur le doux son du feu crépitant, le sifflement du vent dans les arbres et les paroles totalement incompréhensibles de Sierce que je m’endormi…

***

Le soleil était haut dans le ciel. La douleur dans mon bras était encore présente mais fortement diminué. Ce fût lorsque je sentis l’odeur de brulé que j’ouvrai les yeux. Au début le soleil m’aveugla, mais je m’habituai vite. Autour de moi, rien d’anormal. Je finis par découvrir d’où venait cette odeur de brulé! Le sac de couchage où se trouvait Sierce avait été approché trop près du feu, au cours de la nuit, il prenait donc feu. Avec beaucoup de force je dégageai l’argonien du sac de couchage, le réveillant au passage. Je sautai sur le sac de couchage, pour éteindre les flammes. Heureusement il n’était pas abimé qu’un peu noirci. La situation n’était pas dramatique mais je ne pus me retenir de réprimer l’argonien :

-Toi idiot d’argonien, tu vois ce que tu as fait?!

Il était étendu par terre, il avait une main qui lui cachais les yeux, une autre sur son oreille droite. Il me répondit d’une voix forte et agressive :

-La ferme, la ferme, la ferme, la ferme! Ah une gueule de bois, mes yeux, ma tête et mes oreilles vont exploser.

Je me mis à réfléchir à propos d’hier, mes rêves avaient été troublé par son histoire de guilde secrète…Je décidai de lui poser la question :

-Sierce, hier tu avais parlé à J’Aldo de ta guilde soi-disant secrète qui…

Je n’eus pas le temps de finir ma phrase qu’il m’empoigna par le cou et avec ses deux mains me plaqua contre un arbre proche. Il cria avec une voix exprimant de la rage, de la tristesse et de la douleur :

-TOI SI TU RÉPÉTES QUOI QUE CE SOIT À PROPOS DE MA GUILDE JE VAIS TE TUER!JE NE DEVRAIS PAS ÊTRE ICI, TU M’AS EMPOISONNÉ AVEC TON BREVAGE, VAS AU DIABLE LE CHAT!

Il me rejeta parterre, il reprit ses affaires et il repartît de son côté. Au début j’eus du mal à respirer il m’avait étranglé et plaqué si fort. Après avoir rassemblé tous mes effets personnels et les avoir rangé dans mon sac de voyage je repartis dans la forêt en prenant soin d’éviter la direction qu’a pris l’argonien. Je remis ma capuche et recommença à marcher, en solitaire. La forêt était immense, dense et dangereuse, sans le savoir je m’enfonçais directement vers l’endroit où la forêt s’étendait le plus…

***

Cela faisait au bas mot, deux jours que je marchais tel un fantôme dans cette immense forêt. Je marchais sans savoir où j’allais. Deux jours que je n’avais pas vu Sierce. Bon débarras! Je n’avais pas besoin de lui de toute façon! Je pouvais très bien me débrouiller seul, je sais chasser et je sais me défendre. Ce qui m’agaçait depuis ces deux fatidiques journées c’est le temps de chien qu’il faisait. Nuit et jour il pleuvait. J’avais un capuchon alors je restais au sec mais tout de même, ça me minait le moral. Je marchais à un rythme soutenu. J’avais la ferme intention d’arriver à Faillaise le plus rapidement possible. Cela devait faire trois années que j’étais partît de ma terre natale pour venir jusqu’ici en Bordeciel. Trois longues années à marcher seul, combattre seul et même parfois, parler seul… Je ne suis pas du genre bavard, je suis normalement timide et discret, mais j’ai besoin de compagnie. Quoi qu’il en soit, perdu dans mes réflexions je ne m’aperçus pas immédiatement que l’on m’observait. Au loin de l’endroit dégagé où je me trouvais, je distinguai une paire d’yeux qui luisait dans cet après-midi pluvieux. C’était des yeux rouges, caractéristiques physiques des elfes noirs.
Il devait être assis sur une branche, ce devait être un quelconque bandit ou voleur de grand chemin. Je continuai tout de même de marcher, tâtant mon poignard accroché dans un pan de mon vêtement caché au niveau de ma ceinture. Lorsque je passai sous l’elfe, celui-ci me jeta un regard triste et haineux, je pu lire dans son regard, qu’il n’était pas en mesure de m’affronter mais de faire attention à mes arrières… Il était assis sur une branche à environ un mètre du sol, sur un arbre de bouleau. Je vis qu’il portait un foulard rouge pour cacher une partie de sons visage, le reste de ses vêtements n’était guère très démarqué de ce que portent tous les petits voleurs. Ses cheveux gris fins était attaché en queue-de-cheval en arrière de sa tête. Une fois mon chemin passé, j’accélérai mes pas, pas questions qu’il ne me rattrape si il me suit. Je continuai ma route tranquillement, jusqu’à ce que la nuit se pointe encore par surprise. J’avais faim, je n’avais rien mangé de la journée. Disons plutôt que je n’avais rien rencontré de comestible. Je n’avais pas besoin de feu, de toute façon je n’arriverai pas à en allumer un sous cette pluie. À cause de la boue, je décidai de dormir cette nuit dans un arbre. Je me trouvais dans une zone un peu surélevée au-dessus de la forêt. Il y avait de gros rocher, le terrain était en pente. Je trouvai un petit arbre feuillu qui me conviendrait parfaitement. Il avait une branche assez large pour que je puisse y dormir sans basculer, couverte par d’autre branche plus hautes je ne recevrai donc pas trop de gouttes en pleine figure. La branche n’était ni trop haute, pour me permettre de monter facilement et ni trop basse pour que seul moi puisse y grimper sans retomber. Je m’installai confortablement sur la branche, mon sac de voyage me servira de couverture. J’avais les yeux fermés je me laissai emporter par le royaume des songes…

***

Je ne savais plus où j’étais, je courais. Tout me semblai irréel, voire impossible. J’étais dans un village en flammes, des gens criait et hurlaient. D’autre gens pleuraient ou prenaient les armes et couraient dans tous les sens! Je levai les yeux et le ciel en haut de moi était rouge sang. Partout autour de moi, le feu jaillissait du sol, la chaleur était intense. Les bâtiments autour de moi s’écroulaient je dû me protéger le visage avec mes bras pour ne pas me brûler. Lorsque je retirai mes bras mes yeux devinrent ronds de surprise. Devant moi marchait une silhouette grande et lourdement armée. Cette silhouette n’était nul autre que celle de Sierce. Il paraissait plus vieux et terriblement enragé. La terre autour de lui semblait bouillonnée. Ses yeux habituellement d’un jaune topaze, laissaient entrevoir une lueur rouge qui brillait faiblement. Était-ce de la démence où autre chose plus mystérieuse et dangereuse. Il avançait rapidement vers moi. Je reculai brusquement. Je trébuchai sur une longue pierre. J’étais à sa merci. Il leva ses bras pour me frapper. Il sourit d’un sourire affreusement hideux, tordu par la haine. Par réflexe je levai un bras pour me protégé. Il prit son élan, ramenant ses bras dans son dos…Puis il les abattit violement.

***

Je sursautai, une lumière m’aveugla puis un bruit de tonnerre m’assourdi. Je basculai de ma branche pour tomber lourdement parterre. Le choc fût dur. Je n’avais rien de cassé mes sûrement au moins une bonne dizaine de bleues. Mes vêtements étaient maintenant salis par la boue, par chance ce n’était rien que la pluie ne pourrait faire disparaître. Le tonnerre m’avait réveillé. L’éclair n’était pas tombé loin, à seulement une bonne dizaine de mètres de moi. La terre y était carbonisée. Il faisait froid, mais je suais à grosse gouttes. Mais quel cauchemar! La pluie continuai de tombé, maintenant encore pire qu’avant. L’eau commençait à infiltré mes vêtements. Quel temps de chien maugréais-je intérieurement. Le ciel était couvert et les nuages bas. Après avoir récupéré un peu je décidai de marcher jusqu’à ce que je trouve une route sûre ou une auberge. J’avais faim, très faim. Mon estomac criait famine. Je crus distinguer au loin la forme d’un ours qui se tapait dans l’obscurité. Il devait dormir. Je pris une flèche et alla chercher mon arc d’if accroché dans mon dos. Malgré la pluie, le vent et le bruit du tonnerre j’attendis tout de même ma flèche de fer, fendre le vent et s’enfoncer dans la tête de l’ours. Je pensais à tout ce qu’on pouvait mijoté de bon avec de la viande d’ours quand, celui-ci, courut rapidement vers moi. Il fonçait tête première. Je n’eux pas le temps de réfléchir une seule seconde. Je l’esquivai et il se cogna durement contre l’arbre au-dessous du quel je me trouvais. La bête était morte. Je vérifiai cette fois-ci qu’il était bel et bien mort. Je le dépeçai, la pluie me rendît la chose facile car elle enlevait le sang, au fur et à mesure que j’enlevai la peau. Je pris soin d’emballé hermétiquement la viande d’ours dans du tissu que j’avais avec moi. Je ne pourrais pas la cuire tant que cette infernale pluie n’aurait pas cessé. Je me relevai, repris toutes mes affaires et marcha dans la direction qui me semblait descendre et qui comptait le moins d’arbres visibles. Je marchai des heures durant, chaque pas dans cette boue sale et humide me semblait lourd. Le jour se pointa enfin. De maigres rayons de soleil commencèrent à percer les nuages. Des pas se faisaient entendre, je me retournai et vît des gardes. Ils étaient au moins une trentaine et étaient armés jusqu’aux dents. Ils étaient venus à cheval et avaient apporté des caravanes. Les gardes étaient exténués et affichait des visages las. Ils portaient l’habit jaune emblématique d’une certaine chatellerie. Je n’opposai aucune résistance lorsqu’ils m’arrêtèrent sous aucun prétexte valide et me ruèrent de coup… Certains me regardait avec une lueur de peur dans leur visage. À leurs yeux j’étais un monstre. D’autre me crachait au visage ou me lançais des fruits ou quelconques immondices. Je déteste ce pays! Ils m’enfermèrent dans une de leur caravane. C’était étroit, inconfortable et en plus ça puait le moisit là-dedans! Les gardes avaient, apparemment, jamais croisé de Khajiits, autrement ils auraient sût que m’attaché les mains était inutile. J’avais de belles et longues griffes rétractables. Je défie mes liens mais fît comme si de rien n’était. Le trajet était long et sinueux. Les secousses réveillait mes blessures, celles qui m’ont été faîtes récamment. Le vent entrai dans la caravanne et il était froid. L’on m’avait retiré mon sac de voyage. Sans lui j’était faible, il y avait tous mes biens dedans. Je finis par m’endormir tranquillement, oubliant mes peines et mes chagrins…

***
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Message  g777m777 Sam 28 Avr - 17:06

Chapitre 2 : La liberté a un prix

Je me réveillai dans une pièce étrange et étroite. J’étais allongé sur une sorte de brancard, dont le matelas semblait être une peau de renard. Face à moi ce trouvait un mur de pierre, il était long, gris et froid comme de la glace. Derrière moi ce trouvait un tonneau vide sur lequel était posé un pot de chambre. Je vis une table et une chaise disposée ainsi qu’une porte à barreaux… Mon cœur fît un bon soudain. Je commençai à pleurer… J’étais dans une cellule… Encore! Je suais à grosse goutes! C’était la même sensation que celle que j’avais ressentis lorsque je n’étais qu’un tout jeune chaton Khajiit. Durant les neuf mois qu’avais duré mon angoissante séjour, je n’avais jamais eu aussi peur de ma vie. Qu’avais-je fait? J’avais volé une pomme, dans une réception très importante. C’était injuste, même absurde… C’était Khajiit. J’avais passé ces neufs moi en enfer. Quoique, durant ces neufs mois j’appris beaucoup de la vie, elle était un bon professeur. Elle et la solitude. Cela m’avait complètement changé. Je suis devenu quelqu’un de dur, de calme, de rusé en dépit de ces sentiments qu’étaient l’amour et l’amitié. Où était-ce la confiance? La cellule dans laquelle j’étais, présentement, donnait vue sur un corridor éclairé. J’entendais des voix, des rires et des ronflements. Pas de doutes que des gardes montaient la garde. Le corridor était large et me paraissait long. Il était parsemé de torches et d’étendards or et blanc, sur lesquels l’ont pouvait entrevoir des têtes de chevaux haletants. La pièce semblait être aérée car d’ici je pouvais sentir l’alcool que buvait les gardes. C’était une odeur âcre, forte et sucrée. Pas de doute, ils buvaient de l’hydromel. Les planches de bois, qui formaient le plancher, au-dessus de ma tête, grinçaient. Cela signifiait que j’étais dans un quelconque sous-sol ou bas étage. Je n’avais pas peur des endroits clos, fort heureusement. Un garde passa devant moi. Je l’interpella vivement :

-Où est-ce que l’on a amené J’aldo?

Le garde pris quelques instants pour comprendre ce que je lui avais demandé.

-Tu es dans le donjon de fort-dragon, sous l’autorité du Jarl de Blancherive, vermine!

Il avait une voix qui faisait dans la vingtaine d’années. Je lui demandai :

-Pourquoi j’aldo est là? J’aldo n’a rien fait!

Il ria avant de me répondre :

-C’est ça, c’est ça tu es innocent, comme tout le monde. Tu as brulé une auberge, tués des dizaines de gens, et tu les as volés.

Sur ces paroles, le garde recommença à marcher. Je reçu ses réponses comme un coup de poing en pleine figure. Je n’avais rien fait, enfin j’étais innocent, cette fois-ci. J’allai me coucher sur ce brancard tout dur qui me servait de lit. J’étais vraiment au bout du rouleau. Je sais que les humains sont parfois, moins sévères que les gens de ma race, mais jamais ils ne me laisseront sortir. Mes mains étaient liées, mais cette fois-ci par des chaînes en fer. J’étais toujours un peu sonné par les coups que m’avaient infligés les gardes lors de ma capture. Des heures s’écoulèrent, dans le silence et la solitude. Une odeur de sang et de sueur d’emplissait les narines, lorsque la porte du donjon s’ouvrit. Je vis deux gardes sérieusement blessés passer devant moi, ils semblaient tirer quelque chose. En fait, ils tiraient une personne! Ce n’était nul autre que Sierce! Lui aussi, semblait blessé, même en léthargie. Derrière l’argonien, se trouvait un homme assez grand, tout habillé en robe et en capuche. Il semblait être vieux, probablement un guérisseur où un magicien. Il devait être là pour guérir Sierce, où le tuer. L’un des gardes ouvrit la porte de la cellule en face de la mienne, ils y jetèrent leur prisonnier, tout en laissant entrer le guérisseur. Immédiatement le magicien se pencha au-dessus du souffrant. Il prononça quelques paroles inaudibles et de la lumière douce et dorée sortit de ses mains. Je vis Sierce, reprendre connaissance et recommencer à respirer régulièrement. Des minutes passèrent avant que Sierce ne pût s’asseoir sur sa couche et se coucher. Ensuite le guérisseur sortit de la cellule et se dirigea vers la mienne. L’un des gardes lui ouvrit la porte, puis il entra. Il me demanda poliment si j’avais besoin de soins. J’étais méfiant mais j’acceptai quand même. Lorsque sa magie entra en moi, je senti une sensation de chaleur et de réconfort monter en moi. Je le remerciai et il reparti dans le corridor, pour ensuite se diriger vers ce qui devait être la sortie. Après tous ses évènements je décidai de faire comme mon voisin de cellule et de m’endormir.

***
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Message  g777m777 Dim 29 Avr - 5:16

Je me réveillai, j’avais encore sommeil. Il devait faire un peu froid dans le donjon. Moi j’avais une épaisse et douce fourrure de poils qui me gardait au chaud. J’eus tout de suite la sensation désagréable d’être épié. Je cherchai rapidement autour de moi. J’ai finis par trouver d’où venait ce regard, de la cellule d’en face. Sierce me regardait, me fixait, s’en était même devenu gênant. Il s’avança vers la porte de sa pièce. Il me dit d'une voix faible et sincère :

-Écoute, hum, le chat, je suis désolé d'avoir agis comme je l'ai fait.

Je le regarda mais l'ignora. Je veux voir jusqu'à où il ira. Il soupira puis me dit :

-Je suis désolé, j’étais à bout de nerf, j'avais mal à a tête et mes oreilles allaient explosé...

Encore une fois je demeura de marbre devant ses excuses, je le savait sincère mais je m'amusait de la situation. Il fronça les sourcils avant de continuer :

-C'est que tu m'as tiré d'un faux pas...Je me doit de t'aider à mon tour...

Je lui souris, instantanément il commença à gronder en me criant assez fort :

-QUE TU VEUILLES DE MOI, OÙ NON, JE TE SUIVRAIS, MAUDIT CHAT DE GOUTTIÈRE!

Sur ces paroles assez crues, un garde vint se poster devant sa cellule. Il l'averti sévèrement :

-Silence!Tu as de la chance d'être encore en vie, l'argonien! Alors ne t'énerve pas, ou tu pourras dire adieu à ta vie!

Bien entendu, je me fiche de tout le monde, mais un garde du corps dévouer ne pouvait pas me faire du mal. Je lui pardonnerais si un jour je sors d'ici. Il me boudait apparament, il restait dans son coin à murmurer certaines paroles incompréhensibles, il ne devait pas avoir l'habitude de montrer ses émotions...Surtout à un Khajiit. Très bien, me dis-je intérieurement, je vais lui parler. Je lui parla doucement mais d'une voix assez amicale :

-J'aldo veux bien converser avec toi.
Il arrêta son manège. Il me demanda d'un voix pleine d'espoir :

-Quel est le plan maintenant?

Je lui répondis honnêtement :

-J'aldo n'en vois aucun, nous n'avons aucune preuve de notre innocence et je crois que les crimes dont nous sommes accusés sont assez lourds...

Je vis son sourire s'évanouir. Je lui demanda alors :

-Pourquoi es-tu si triste?J'aldo aimerais savoir.

Il pris un peu de temps à me répondre :

-Ce n'est pas le fait d'être emprisonné ici, même avec un chat de ton genre...Non c'est que j'ai fait des choses bien plus graves et c'est la première fois que me fait prendre.

Il me fis rire, encore. Il était sympathique. Je discuta un peu avec lui, j'appris qu'il avait été un argonien, tout sauf paisible. Depuis son enfance il trouve ennuyeux tout ce qui n'est pas périllieu ou vraiment intense. Je crois qu'il peu se montrer un adversaire redoutable au combat. J’allai m'allonger sur mon lit pour réfléchir à la situation. Nous étions, lui et moi incapables de la moindre action, dans notre état. Vraiment je ne voyais pas beaucoup de moyens de sortir d'ici. Nous aurions beau clamer notre innocence, les gardes nous ferait la sourde oreille. Nous sommes détestés ici, personne ne veux de nous apparament! Je pensai que nous pourrions tenté de nous échappé, je suis assez bon en ce qui est le crochetage de porte, mais sans mes crochets dans mon sac il m'était impossible de touché au loquet de cette fichu porte. Ce qui était le plus ennuyeux c'est les gardes. Ils se ressemblaient tous, portaient tous la même armure et avait presque tous la même tonalité de voix. La journée, semblait passé vite. Enfin je savait que c'était encore le jour, car lorsqu'un garde entrai par la porte l'on pouvait voir un peu de lumière entrer dans le corridor. D’ailleurs encore une remarque étrange, nous étions, Sierce et moi, les seuls prisonniers! Je finis par m'endormir en écoutant un garde siffler...

***

J'entendis, tout d'abord une douce voix. Une voix très féminine et claire. Je croyais rêver, mais en réalité j’étais bel et bien réveillé. Je me leva de mon banquart pour tenter de trouver d'où provenait cette voix si pur. Ça ne venait pas du corridor, car les gardes semblaient dormir. Par chance, j'avais l’ouïe fine! Je finis par me rendre compte que ça ne venait pas d'autour de moi, ni d'au dessus mais plutôt d'en dessous. Je pris peur, car je ne savais pas encore exactement d'où sortait cette voix si enchanteresse. Je vît dans le coin le plus sombre de ma cellule un tas de paille qui semblait luire très faiblement. Je dégagea un peu de paille pour m'apercevoir qu'en dessous du tas ce trouvait des barreaux en fer. Plus intéressant encore, en dessous il semblait se trouver un passage vraiment étroit. C'était de là d'où provenait la voix. Je pris mon courage à deux main en demandant :

-Qui est là? J'aldo veux savoir!

La voix arrêta de chantonner. J'entendis des pas se rapprocher, le rythme de mon cœur s'accéléra. Je vît apparaître une tête, de jeune femme. Elle était rousse et bouclée, d'une beauté incomparable. C'était une Bretonne je crois, j'avais quand même un eu de difficultés à distinguer tout les petits détails. Cette femme portait des vêtements royaux, déchirées, usées et salis. La fille au beaux yeux brun s'adressa à moi avec une voix un peu désemparée :

-Tu ne diras pas à mon père que je joue ici, hein?

Je ne savais pas quoi répondre elle semblaient effrayé, mais pourtant c'était à moi de l'être. Je lui répondis d'un ton un peu hésitant :

-Euh euh non bien sûr! J'aldo ne dira rien...Qui est tu?

La jolie jeune femme me répondis avec une voix, effrayante :

-Non non, je ne le sais pas...Attends je m’appelle Raganar...

Cela me surpris tout d'abord. J'avais entendu des noms étranges dans ma vie mais celui-ci les dépassait tous et de loin. C'était un nom qui pourtant familier. C'était le nom que je donnait aux ragnards que je ne connaissais pas encore leur véritable appellation. Je dus paraître confus car la femme me sourit. Ses dents étaient jaunes et quelques unes pourries. Pour ne pas avoir l'air disgracieux je souris timidement. Elle me dit avec sa petite voix d'enfant :

-Comment te nomme tu le chat?

Je répondis immédiatement :

-J'aldo, c'est le nom que ma mère m'a donnée. Que fait tu là?

Elle se parla à elle même durant quelques secondes puis me chuchota :
-C'est mon terrain de chasse ici!

Elle me souris encore. Au début je croyais qu'elle plaisantait mais plus je l'observait et plus je commençait à comprendre. Elle semblait être là depuis longtemps, depuis plusieurs années si j'en juge son haleine. Elle ressemblait à une femme mais sa voix et son esprit demeurait ceux d'un enfant. Elle m'appris que j’étais le premier chat à qui elle parlait, et qu'elle voulait jouer avec moi. Je lui expliqua que je ne pouvait pas jouer avec elle car j'étais trop fatigué. Je lui vais menti bien entendu mais je ne savais pas trop quoi en faire. Alors il me vint une idée. Je demanda à la femme de me passer une petite roche, qui était à ses pieds. Je la lança avec précision sur Sierce. Il arrêta de ronfler. Il grogna et me regarda l'air endormi. Je lui chuchota de se lever et d'enlever le tas de paille qu'il semblait lui aussi garder dans sa cellule. Au début il chancela mais lorsqu'il tomba parterre cela le réveilla pour de bon. Il n'était pas de bonne humeur mais il s’exécuta tout de même. Il eut beaucoup de surprise lorsqu'il rencontra celle que je commençais à surnommer la «princesse des conduits». Au début il .tait tout aussi désemparé que moi, mais il conversa longtemps avec elle. J'ai l'impression qu'ils parlèrent beaucoup. Je ne pouvaient les entendre et cela m’agaçait terriblement. Je suis sûr que Sierce le fît exprès, ils discutèrent longuement, des fois ce retournant vers moi pour m'observer. Le sommeil finis par me gagner et je ne puis lutter contre lui, j'allai donc me rendormir sur ma couchette.

***

Je me fis réveiller par des bruits de pas. J'ouvris les yeux et aperçu deux gardes qui étaient en pleine discutions avec mon ami argonien. Celui-ci leur promettait une cinquantaine de septimes chacun si ils le laissaient venir s'installer dans la même cellule que moi. Ils finirent par accepter mais que pour une courte durée, lui dirent-ils. Il entra la mine joyeuse dans ma cellule. Il prit une voix grave et sérieuse pour me parler :

-Écoute, nous disposons de très peu de temps pour discuter. La fille avec qui j'ai discuter une bonne partie de la nuit est très très étrange, mais toutefois elle pourrait ce révéler d'un aide utile pour sortir d'ici!

Je hocha de la tête en signe d'approbation, il semblait avoir quelque chose en arrière de la tête. Il continua :

-Quoiqu'elle est l'air un peu folle, elle est, comment dire, surprenante.

Je lui répondis immédiatement :

-Alors quel est le plan?
Il prit le temps de se racler la gorge  avant de continuer :

-Et bien elle m'a appris tout plein de choses utiles à savoir au sujet de la prison et des gardes. J'ai réussi à nous avoir une audience avec le Jarl pour un appel à la clémence dans une semaine!

Les gardes commencèrent à s'impatienter, il était évident qu'ils allaient bientôt revenir. Il termina en me disant :

-Toi, moi et Raganar pourrons parler librement toutes les nuits, les gardes dorment toujours profondément. Repose toi durant la journée, à cette nuit!

Il me fit un signe d'adieu avant de suivre les gardes mine baissé jusque dans sa cellule. Comment voulais t-il que je me repose avec autant d'excitation en moi?!
Je parvint tout de même à faire une courte sieste...

***
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Message  g777m777 Lun 30 Avr - 19:29

Encore une autre fois que je me fis réveiller par la voix de Raganar. Elle discutait avec Sierce, ils étaient depuis quelque jour très proche. Je sais que cet argonien est du genre à frapper tout ce qui est mouvement mais le voir ainsi parler et jouer avec cette petite fille me montre une toute autre personne. Une personne gentille et attentionnée, il faudra que je lui demande s’il a déjà tué un enfant un jour... Le jour de l'audience approchait, et cela nous inquiétais beaucoup, car c'était notre seule chance de sortir ici. J'avais beau réfléchir à une façon de sortir d'ici mais je ne voyais rien. Ma mère me disait toujours « Il y a toujours une solution », malheureusement je vois bien que ce n'était que des paroles en l'air... En moyennant auprès de certains gardes, j'appris que le Jarl se nommait Balgruuf et qu'il était juste et bon. Voilà qui n’augurait rien de bon pour moi et mon comparse. Nous ne savions pas trop quoi lui dire, il avait le droit de vie ou de mort sur nous, les prisonniers. J’étais tout de même content de voir à quel point un dur à cuir comme Sierce pouvait être gentil quand il le voulait. Il continuait à me garder rancœur, ça se voyais mais beaucoup moins qu’avant notre emprisonnement. La journée avançai, du moins c’est ce que je croyais je fila m’endormir pour me lever lorsque ce serait la nuit…

***

Voilà, c’était le grand jour! Sierce et moi étions réveillés depuis quelques heures. Nous faisions les cents pas dans nos cellules. Un garde s’approchai, il avait l’air semblable à tous les autres gardes. Il dit d’une voix, pleine de mépris :

-Venez avec moi, le Jarl est prêt à vous recevoir. Ne tentez rien de stupide, car , l’on vous a à l’œil…

Sur ces mots, il ouvri la porte de ma cellule, puis celle de Sierce. Nous suivions donc le garde en silence. Nous nous sommes dirigés à gauche, dans le corridor, vers une belle porte en bois. Nous avons monté un escalier pour arriver dans une vaste salle. C’était en même temps la salle du trône et celle des banquets. Elle était éclairée par beaucoup de torche mais surtout par un grand feu de bois. Nous sommes arrivés devant le Jarl Balgruuf. Il semblait être un nordique, il était blond mais avait l’air las, le coude sur son trône. À sa gauche se trouvait une grande elfe noire à l’air sévère. Surement sa protectrice. Nous furent obligés de nous agenouillés devant le Jarl. Puis il nous parla avec une voix fatigué :

-Je suis le Jarl Balgruuf de Blancherive. Vous venez pour un appel à la clémence, c’est bien cela?

J’acquiesçai de la tête. Je remarquai que Sierce ne semblai pas être en mesure de parler au Jarl, je pris donc la parole :

-Cher souverain, je demande à vous, de nous libérer.

Il me regarda en fronçant les sourcils, puis il se tourna vers l’elfe qui était à ses côtés. Il lui demanda :

-De quoi ces deux gens sont-ils coupables?

L’elfe lui répondit tout haut d’une voix aussi noire que sa peau :

-Ils ont volés, tués et détruit une auberge.

Sierce semblait être de nouveau en colère, il dit au Jarl :

-Ce n’est pas vrai nous somme innocents!

Pour toute réponse il se prit un coup en arrière de la tête. Le garde qui l’avait frappé l’averti :

-Tu ne parles pas sur ce ton au Jarl, et c’est à lui de te dire quand tu peux parler.

Sierce gronda. Le Jarl me regarda et dit :

-Ma clémence à des limites, c’est refusé. Gardes amenez les en prison et qu’ils y pourrissent à jamais!
Le Jarl semblait pensif et très fâché. C’est alors là que je reconnus son visage l’on me l’avait décrit tout récemment. Je compris en un instant une chose si horrible… Je vis la vérité. Lorsqu’un garde tenta de me ramener dans ma cellule je dis directement au Jarl :

-Attendez! Comment se nommait vôtre fille?

Je vis dans ses yeux une lueur de honte, de tristesse de d’incompréhension.

Il demanda au garde d’arrêter de me tirer et il me fit signe de m’approcher de lui.Il me dit à voix basse :

- Comment connais-tu son existence? Parle!

C’est sur ces paroles qu’il confirma mes affreuses pensés. Raganar était l’enfant illégitime du Jarl. Sa fille vécue dans le secret de tous jusqu’à ce qu’elle fût capable de parler et de marcher. Son vrai père, l’avait abandonnée dans les caniveaux de la prison dans l’espoir que celle-ci mourait rapidement et d’ainsi étouffé l’affaire. Je m’adressa donc à lui d’une façon ferme :

-J’aldo connait où elle est présentement. Elle est toujours vivante et si tu ne veux pas que J’aldo ouvre sa grande trappe tu libère J’aldo et son ami argonien, en nous pardonnant nos crimes.

Le Jarl avait la bouche grande ouvert, mais aucun son ne sortait de celle-ci. Il me regarda en fronçant les sourcils puis il me demanda don ton sec :

-Où est-elle?

Je lui répondi avec un peu de tristesse dans la voix :

-Dans les conduits sous la prison.

Ce dû être la réponse qu’il craignait car il devint tout blanc. Il se tourna vers sa protectrice lui chuchotant quelques mots à l’oreille. Celle-ci partit en direction de l’escalier menant au donjon. L’elfe tâtait son épée… Le Jarl la regarda partir puis ordonna aux gardes de nous libéré. Sierce ne savais pas ce que j’avais dit au Jarl, il me regarda d’un air intrigué. Le Jarl décréta que nous étions libres de toute accusation. Les gardes nous enlevèrent nos chaînes et nous redonnèrent tous nos effets personnels. Nous sortirent donc de Fort-Dragon, libre comme l’air mais pourtant j’étais triste. Sierce me demanda pourquoi je filais la mine basse je lui expliquai en détail ce qui s’était passé. Il commença à pleurer en silence, mais il ne m’en voulait pas, il savait que c’était elle où nous. Tous ces évènements c’étaient déroulés si vite. Il faisait nuit, où très tard en tout cas. Sierce et mois sommes donc aller passer la nuit à la jument pavoisée, l’auberge de Blancherive. Nous nous installâmes donc chacun dans notre chambre. La mienne était petite mais confortable. Il y avait un lit chaud et douillait qui m'attendait. J'essayai de me détendre, mais l'idée d'avoir tué une innocente petite fille ne me sortait plus de la tête. Je finis donc par m'endormir alors que l'aube se levai...

***

J'étais dans le même cauchemar qui me fît tombé de ma branche il y a plus d'une semaine. Sierce ne semblait plus être le même, il brandissait son arme en haut de moi, il allait l’abattre quand je roula sur moi même pour y échapper de justesse. Encore une fois, le cauchemar me semblait réel, je ne faisais pas que regarder, je participais et je sentais tout ce qui se passait. Je me relevais et commença à courir. J'aldo me poursuivais en criant que si je voulais survivre je devais lui rendre l'amulette. Quelle amulette? Me demandais-je intérieurement. C'est alors que je vis que j'avais quitté la ville en flammes, et que Sierce n'était plus à mes côtés. Je sentis une main sur mon épaule et je sursauta.

***

J'entendis une voix morose mais pourtant légère me dire :

-Aller J'aldo, réveille toi le chat qui ronfle, nous partons!

Je suais encore, je regarda autour de moi, Sierce semblait avoir sa main sur mon épaule. Je finis par comprendre ce qu'il me disait. L'on avait convenu que je partirais cette fois en chariot jusqu’à Faillaise qui était le but de mon périlleux voyage. Je suivis Sierce, qui me conduisit à l'écurie de Blancherive ou un curieux adolescent me regardait d'un air intrigué. Il était petit, les cheveux noirs et les yeux brun. Il devait être en demande auprès des femmes... J’embarquais donc dans le chariot. Il commença à avancer au rythme lent du cheval...

***
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Message  g777m777 Lun 30 Avr - 21:20

Chapitre 3 : Volte-face

Cela faisait bien quelques heures que nous avions quitté Blancherive dans ce chariot. Le cocher avait l'air d'un Nordique. Il était grand, blond et barbu. Il avait les yeux bleu et une fâcheuse tendance à se retourner pour me fixer moi, ou Sierce. Il devait être environ mi-jour quand le ciel se couvrit. Une pluie fine et revigorante tomba sur Sierce et moi. Le voyage s'effectuait en silence depuis notre départ, malgré les nombreuses tentatives du chauffer pour engager la conversation. Je pris donc l'initiative :

-Sierce? Comment vois-tu la femme parfaite pour toi?
Il sortit soudainement de sa torpeur, il me répondit avec un peu d'émotion dans la voix :

-Je veux une femme dévoué, forte de caractère et puissante physiquement. Elle m’accueillera à la maison en me demandant comment se sont déroulés mes aventures. Elle sera également une mère attentionnée...Et toi comment serait ta minette? 

Je ne m'attendait pas à cette question. Je pris quelques instants à réfléchir en regardant le magnifique paysage défilé. Je répondis-donc à Sierce, en riant un peu :

-Je veux trouver une belle fille gentille et merveilleuse. Sa plus grande qualité serait de me laisser filer lâchement le lendemain matin!

Sierce rit. Ça lui réchauffa le cœur, et ça se voyait. Je voulus tuer le chauffeur, lorsque celui-ci rompit cette belle ambiance en riant gravement et en s'étouffant après... Le voyage était cent fois plus confortable que lorsque les gardes m'avait arrêté. C'est en passant dans la belle ville d'Helgen, un détour que le cocher prenait alors pour le paysage, nous disait-il, que je m'endormit. Le doux son de la pluie et le bruit du galopement du cheval était si reposant...Si reposant...

***

Sierce me réveilla en me secouant un peu. Il me dit que nous étions arrivés à Faillaise. Je regarda le ciel, suivant la position des deux lunes, je déduisis qu'il était environ minuit. Nous sommes descendu du chariot, l'air était humide mais la pluie s'était arrêtée. Je paya le cocher avec quelques Septimes, en lui demandant de me parler de Faillaise. Il me conseilla de passer la nuit au « Dard de l'abeille » l'auberge de Faillaise. Je crois qu'il me parla d'une association de voleurs ou quelque chose qui ressemblait à ça. Je ne m'en souviens plus car je n'y prêtais pas vraiment attention. Sierce et moi prirent nos affaires et nous nous dirigeâmes vers la porte sombre de la ville. Deux gardes étaient postés là, ils abordait une tenue semblable à celle des gardes de Blancherive, à la seule exception du bouclier et de la couleurs mauve de leurs habits. Rendu à la porte je remarqua que celle-ci était close. L'un des gardes s'approcha de nous, et nous informa que pour entrer dans la ville il faillait payer une taxe. Mais lorsque je refusa et qu'il allait sortir son arme il aperçut Sierce, et il blêmit. Il me laissa entrer, ainsi que Sierce. La ville de Faillaise était, sinistre et plongée dans un épais brouillard opaque. C'était peut-être parce qu’il faisait nuit. Nous avons marché jusqu'à l'auberge. Nous entrâmes dans une pièce assez grande et chauffée. Personne n'était aux tables, tous les clients devaient dormir. Une argonienne était entrain de nettoyer une chope que nous sommes entrés Sierce et moi. En voyant l'aubergiste je ne pu m'empêcher de donner un coup de coude à Sierce en lui faisant un clin d'oeil malicieux. Il me regarda en fronçant les sourcils. Je sens que je pourrais souvent me payer sa tête grâce à cette argonienne. Elle regarda Sierce avec un sourire lorsqu'il approcha du comptoir. Elle lui demanda avec une voix douce et presque mielleuse :

-Que puis-je pour vous, mon beau?

Après avoir entendu cette phrase Sierce resta de glace, au grand désespoir de l'argonienne. Moi, de mon coté, je riais dans ma barbe. Il lui répondit d'une voix froide et rude :

-Il me fraudais une chambre pour moi et pour mon compagnon. Nous resterons au plus une semaine.

L'argonienne me regarda comme pour s'assurer que Sierce n'était pas accompagné d'une dame. Elle prit l'argent que lui offrit Sierce, puis nous désigna nos chambres. Ma chambre était à l'étage. Elle n'était vraiment pas très spacieuse mais me conviendrais sûrement. Je pris le temps de trouver une bonne cachette pour mes effets personnels. Une fois que ceux-ci furent en sureté, je m'étendis sur mon lit et m’endormis dans un sommeil profond, aussitôt...

***
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Message  g777m777 Mar 1 Mai - 20:50

C'était le jour, enfin je crois bien. J’ouvris les yeux, je pouvais voir la poussière en suspension dans les faisceaux de lumière qui passaient entre les planches de bois du toit au-dessus de moi. Je m’étirai j’avais bien dormi. Je souris j’étais enfin arrivé à Faillaise. Il y a bien des années que ma mère me fut ravie… Cela n’intéresse personne mais nous sommes en guerre civile en Elswer…Lorsque j’étais un petit chaton j’ignorais qu’en fait j’étais un prince Khajiit! À l’âge de mon treizième anniversaire, ce fut en rentrant chez moi, que ma mère me l’appris. Mais ce n’était pas de la joie que je vis dans ses yeux ce jour-là… Le roi, déjà au pouvoir avait pris la place de mon père, suite à sa « mystérieuse disparition »… Dans ce temps, ma mère fut contrainte de ne pas revendiquer le trône et de ne plus jamais causé de trouble à celui qu’elle appelait maintenant son seigneur. Elle se cacha donc, ce que les gens ignoraient c’est qu’elle était enceinte… Deux mois après qu’elle m’ait tout dit, je retournais à notre maison quand je la retrouvai sans dessus dessous! Je courus donc dans la chambre de ma mère pour trouver la pièce toute ravagée… Je vis un bout de papier tout chiffonné sur le sol, près de l’entré de ma maison. L’écriture était vraiment mauvaise, voir écrite à la hâte. La pluparts des mots étaient illisibles mais voilà ce que je pu lire :

« Trouvez … Capturez-la… Tuer... fils… effacer traces… payé avec prime… tuer silencieusement… rusé… »

À la fin je vis le symbole royale, une tête de Khajiit en or avec de la peinture de guerre sur le visage… Sur ce je pris peur, ils avaient ma mère, je ne pouvais plus rien faire pour elle… Je commençai à pleurer silencieusement, quand je remarque sur le sol non loin, une flaque de sang. C’était juste à l’entrée de ma chambre. Près du mur droit un mercenaire était affaissé contre le mur un poignard en fer était planté dans sa paume. Il avait dû mourir au bout de son sang. Au bout du poignard une petite feuille de papier était légèrement teintée de sang. Je me baissai pour y lire, dans l’écriture très claire de ma mère :

« J’aldo, cours! Ils en ont après toi! Va en Bordeciel, à Faillaise trouves-y Falmir, il saura quoi faire! Je t’aime, Adieu. »

C’est en larme que je quittai ma maison cette journée-là. Cette province je l’avais déjà vu sur une carte de Tamriel dans une pièce luxueuse du palais… Me voilà, neuf ans plus tard, enfin arrivé! Je pleurais, à la fois de joie et de tristesse. Je tira mon poignard de sa cachette, j’y vis le même Khajiit que la fatidique journée…Seul, triste et abattu. Je remis mon vieux poignard dans sa cachette et je sortit par la porte de ma chambre.
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Mon roman de Skyrim! Empty Re: Mon roman de Skyrim!

Message  klipititop Mer 9 Mai - 17:10

Dans une prochaine version de Minecraft, on pourras écrire dans les livres ! tu pourras retranscrire ton roman et le vendre !! Smile
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Message  g777m777 Mer 9 Mai - 20:55

Non non, j'écris ce roman pour le plaisir et ça ce vois ^^'
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Je descendis à la pièce principale pars un vieil escalier qui craquait à chacun de mes pas. En descendant, la première chose qui me frappa fût le nombre des gens présents. Ils devaient être au moins une bonne vingtaine. Des aventuriers surtout, des gens qui semblaient riches, d’autre ressemblait plus à des mendiants. Une personne retint mon attention toutefois. Cette personne était assise dans un des coins de la pièce. La personne semblait dans la fleur de l’âge. Elle sirotait une quelconque boisson chaude qui dégageait de la vapeur. Cet étrange énergumène semblait occupé à espionner quelqu’un, surement à une table proche. Je ne pouvais voir son visage car je le voyais de profil et qu’il portait une capuche. La mienne était rabattue en arrière de ma tête. Je portais tout le temps un manteau étanche noir, qui s’arrêtait aux genoux. J’avais également des bottes souples en cuir. Elles étaient pratiques dans toutes les situations. Quoi qu’il en soit, je pensais peut-être faire un tour du côté du marché de Faillaise, question de m’alimenter et de dégoter des informations sur ce qui ce passe en ville mais surtout sur ce fameux Falmir. Je m’installai à une table vide, demandant un peu d’alcool mais qu’un peu. J’attendis Sierce environ une demi-heure, il devait déjà avoir quitté l’auberge. Le tavernier/aubergiste qui s’occupa de m’apporter moi boisson était un argonien. Je lui demandai s’il avait vu mon compagnon mais il me dit qu’il n’avait pas eu cette chance… Ces derniers mots furent prononcés si crûment que je compris immédiatement qu’il ne portait particulièrement d’affection à l’égard de mon ami à écailles. Il devait être amoureux, de la tavernière d’hier. Encore une autre situation qui m’arracha un sourire mesquin comme seul les Khajiits savaient faire. Lorsque j’allais quitter l’auberge, ma curiosité m’obligea à regarder en direction de la table sombre d’où la mystérieuse personne semblait observer la salle. La place où elle se trouvait était maintenant déserte… Je payai l’aubergiste, il me remercia et me prévenu de faire attention à mes affaires, une certaine guilde des voleurs c’était établie ici, à Faillaise depuis très longtemps. Ce que l’aubergiste ignorait c’est que j’étais moi-même un assez bon voleur, quand l’occasion s’en présentait. Je quittai l’auberge, environ vers le début de l’après-midi. L’air était chaud et humide, j’étais dans le sud de Bordeciel en plein cœur de la saison chaude. Posséder une fourrure apportait son lot d’avantages, mais également de désavantage. Je suais, il faisait chaud. Par chance, la bruine qui s’étendait maintenant sur la ville et ses environs, eut tôt fait de me rafraichir. Je pris donc la direction du marché. La ville était vieille, du moins elle le paraissait. Des gens plus ou moins recommandables marchaient tranquillement. Je crûs même distinguer vaguement une sorte de prêtre de Mara ou de Talos, enfin je n’y portai pas plus d’attention. Arrivé au marché, je sortis de ma botte, discrètement, une petite bourse contenant quelques Septimes à l’intérieur. Il ne m’en restait pas beaucoup. Je décidai donc de mettre à profit mes talents de voleur… Étant enfant je m'étais juré, après avoir été libéré de prison, de ne plus jamais rien volé de ma vie. Malheureusement, lorsque je quittai mes terres natales, je n'avais presque rien apporté avec moi. Que le poignard que j'avais trouvé et les vêtements que je portais à ce moment-là. J'ai dû rapidement reprendre l'habitude de volé tout ce qui me tombait sous la main. Je vis un anneau tout d’or orné d’une pierre rouge feu. Je ne m’y connaissais pas en pierre précieuse, comment avais-je entendu ce nom déjà? Le souvenir apparu aussi lucide et clair que de l’eau! C’était un souvenir douloureux.

C’était une discussion que j’eus avec ma mère peu avant qu’elle fût enlevée. J’étais soucieux, je n’arrivais pas à dormir cette nuit-là. Je regardais par la fenêtre quand je sentis quelqu’un approché. Je me retournai et vis ma mère, qui me regardait le regard plein d’inquiétudes. Sa fourrure était aussi noire que la mienne mais elle avait les yeux verts. Elle me demanda ce que j’avais, je lui fis part de mes peurs. J’avais la ferme impression qu’un jour nous serions séparés. Ma mère était une mère formidable. Surtout pour une Khajiit. Elle ne m’avait jamais tenu rigueur de mes erreurs, comme quand je fus injustement emprisonné, elle n’approuvait guère quand j’agissais mal mais ne m’en parlais jamais. Elle savait que je l’aimais, et que je savais quand faire la différence entre le bien et le mal. J’avais en moi une grande sagesse quand je le voulais. C’était inné, ça venait de mon père. Je sais que ma mère aurait tout fait pour moi, enfin elle a tout fait en réalité… Je me souviens d’avoir parlé à ma mère que je faisais de cauchemars au sujet de mon père. Je n’avais plus aucun souvenirs de lui, et cela me préoccupais. Elle me le décrit en un homme glorieux et juste. Je me souviens d’un mot que je ne comprenais pas alors. Elle le qualifiait de visionneur. Lorsque je la questionnai à ce sujet, ma mère eut une étincelle la de fierté dans le visage. Elle me raconta que mon père avait réussi ce qu’aucun Khajiit n’avait jamais accompli au paravent. Il avait fondé une ville sédentaire, y avait attiré une population et y avait instauré la royauté. Les ancêtres de mon père avaient toujours été des chefs de clan, il avait ça dans le sang. En une trentaine d’années seulement il avait créé une société prospère et tranquille, du jamais vu dans notre contrée. Il avait surmonté des difficultés gigantesques, comme la religion qui désapprouvait sans pitié tous ses choix. C’est quand le Mane d’Elswer se fît assassiné, que mon père trouva l’amour. Malheureusement quelques années plus tard la citée de mon père fût touchée par la guerre civile… C’est ce que m’avais dit ma mère, cette douce soirée là. Elle m’avait alors montré sa couronne. Elle était belle, toute d’or et une belle pierre précieuse rouge était incrusté dans sa face avant. C’est cette soirée là que j’avais appris le nom de rubis.

Je me remémorais ce souvenir quand le vendeur le plus proche de moi me dévisagea. Il me demanda si j’allais bien, il m’informa que ça faisait environ une quinzaines de minutes que je fixais la couronne qu’il vendait. Waouh! Me dis-je intérieurement. Je n’avais pas remarqué le temps passé. Je pris le temps de faire le tour du marché, j’y trouvai de tout. J’ai mis beaucoup d’effort à planifier mes prochains mauvais coups. Je devais trouver le moyen de voler discrètement les objets qui m’intéressaient. Je fini par me faire un beau plan d’action. Je réussi à me fondre dans la foule de gens qui faisaient leur emplettes. Je réussi à prendre discrètement, beaucoup de nourriture, des vêtements propre et légers. Deux ou trois vieux livres et finalement je réussi un coup de maître! Au moins quatre gardes surveillaient le marché. Je fus devant la bonne échoppe au bon moment. Un voleur avait été pris la main dans le sac, il tenta de s’enfuir, mais les gardes le pourchassait. Tout le monde avait la tête tournée dans la direction que le voleur avait prise pour s’enfuir. Je vis sur le présentoir du marchand devant moi une belle grosse bourse pleine de Septimes et de monnaie que je n’avais jamais vues. D’un mouvement rapide et précis je subtilisai la bourse et la cacha dans ma manche droite. Le marchand pris beaucoup de temps pour réaliser qu’on l’avait dérobé. Lorsqu’il avertit les gardes, il était trop tard, j’étais déjà fondu dans la foule. Je retournais à l’auberge pour y cacher mon butin quand, je visse un petit bassin près d’où je me tenais. Je m’admirai quelques secondes. Je ne pus m’empêcher de rire bruyamment de la facilité avec laquelle j’avais réussi mes vols. Je lançai ma nouvelle bourse en l’air en la rattrapant avec rapidité. J’étais tellement absorbé dans mes pensées de gloire et de richesse que je n’entendis pas les pas qui se faisaient entendre derrière moi. La bourse était en l’air lorsque j’entendis une voix autoritaire crier dans mon dos :

-Hé! Vous-là!

La bourse tomba par terre, je la ramassai puis je me tournai lentement. Au début je fus surpris par la présence de cet imposant argonien. Ensuite je lançai des regards noirs à mon interlocuteur. C’était Sierce, tout content de me retrouver. Il ne comprenait pas pourquoi je le fixais avec autant d’intensité. Je lui expliquai en chuchotant tout ce que j’avais fait durant la journée. Lui à son tour, m’appris qu’il c’était promené pour recueillir des informations, comme il me le disait. Moi je pense plutôt qu’il s’est baladé en ville toute la journée en paressant et qu’il est tombé par pur hasard sur un renseignement fort utile. Enfin il m’apprit qu’il avait trouvé où habitait un certain Falmir. Cette nouvelle me combla de joie, d’excitation et de peur. Ce n’était pas très éloigné de la ville. Il vivait seul, dans une petite cabane en rondin construite à la main. Je vis dans le reflet du bassin une ombre perché sur un toit. Une ombre d’oiseau, mais celle-ci semblait énorme. Lorsque je me retournai l’ombre s’était déjà évaporée… Avec tout ce fichu brouillard, ça pouvait tout aussi bien être mon imagination. Nous nous sommes d’abord rendus à l’auberge où je cachai mes nouveaux biens. Encore une fois je cachai mes trésors sous quelques planches que j’avais légèrement trafiquées la veille. Bien entendu les vêtements et la nourriture furent entreposés dans un placard fermé à clé, n’ayant presque aucune valeur. Je pris bien soin de taquiner Sierce en lui désignant plusieurs fois l’argonienne qui le fixait, ainsi que le tavernier qui était toujours tout près d’elle et qui fixait Sierce d’un regard noir. Nous entamâmes notre ballade vers la maison de Falmir alors que la fin d’après-midi approchait…

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Message  g777m777 Mer 9 Mai - 20:55

Le sentier en terre battue que nous suivions depuis Faillaise s’arrêta juste devant une petite chaumière tout de bois. Elle était située dans une clairière entourée d’arbres et de bruine. La première chose que je remarqua était que les carreaux étaient brisées. Je fis signe à Sierce de ne pas bouger. Avec la plus grande discrétion possible, je m'accroupis sous une fenêtre. Il n'y avait aucun bruit, j'en déduis donc que personne n'était à l'intérieur. Lentement je leva la tête. La chaumière était composé d'une seule et unique pièce. Celle-ci était dans un grand désordre. La plupart des meubles étaient renversés. Les tiroirs étaient tous par terre. Sous tout le fouillis je cru voir une moquette assez grande, de couleur pourpre. Je dit à Sierce qu'il pouvait venir, maintenant que je m'étais assuré de la sécurité des lieux. La porte principale était bloquée. Pendant que Sierce pestait contre la porte, moi je vis une solution. Enfin, pour moi. Je suis agile, c'est normal pour les gens de mon peuple. Je bondis prodigieusement, au travers d'une des vitres brisées. Lorsque j'atterris sur mes deux jambes, effectuant une jolie réception, un bruit me fis sursauter. Je me retourna pour voir Sierce qui était entré, il avait défoncé la porte. Nous peinèrent a y voir grand chose. L'obscurité nous entourais, et ni moi, ni Sierce avais trouvé de bougie ou quelconque source de lumière. Le plus inquiétant c'est que, d'après la poussière qui s'était accumulé sur les meubles, j'en déduit que le propriétaire de la maison n'étais pas chez lui, au moment de l'intrusion... Il n'y est apparament pas retourné depuis. Cette conclusion me frappa tel une femme que l'on trompe... Je resta donc en silence pendant que Sierce, cherchais quelques indices pouvant nous laisser savoir où était Falmir. Du coin de l'œil j'aperçus une ombre passé furtivement. J'en avait marre d'être suivi partout! Sierce avançait vers moi, l'air battu. Il n'avait rien trouvé. Nous retournions à Faillaise silencieux et tristes. Cela faisait maintenant plus de dix minutes que nous marchions lorsque j'entendis des appels de secours. Sierce les entendis lui aussi, nous courûmes donc en leur direction. Après une bonne trentaine de pas, nous étions face à un lac. La nuit était belle et étoilée, les étoiles très brillante ce soir là, se reflétait dans le lac, lui conférant un aspect magique. Tout aurait été merveilleux si il n'y avait pas un homme entrain de se noyer. Vif comme l'éclair, Sierce s'élança dans sa direction. Il sauta dans l'eau et disparu dans cet eau noire et miroitante. Je vis les dernières bulles d'air disparaître. L'eau était si calme. Il faisait chaud, juste agréable. Je n'avais jamais eus le temps d'apprendre à nager. Je n'ai pas peur de l'eau, je ne sais juste pas si j'arriverai à m'en sortir vivant. Tout était vraiment clame et silencieux autour du lac. Je pouvais entendre les mouches voler et les grillons faire leurs bruits agacent. Le vent me caressait le visage, si je pouvais m'établir en Bordeciel, ce serait ici. Je vis, au début, une peu d'eau bouger, puis une forme noire sortir de l'eau. Je fis un pas en arrière. Mais je me ravisa vite, c'était Sierce. Il avait l'air frigorifier. Sur son épaule droite, il semblait porter un homme de forte stature. Tandis que dans ses bras c'était plutôt un chien. Le chien sauta immédiatement en direction du sol. Quant au maître, celui-ci gisait inconscient sur le sol. Je pris son pouls, il respirai faiblement. Le chien, apparament aimable et fidel, vint lécher son maître au visage. La réaction fut instantanée, l'homme repris conscience. Il était environ dans la trentaine d'années. Il avait les traits dur et à la fois fin. Plusieurs belles peintures de guerre rouges ornaient son visage. Il portait une sorte de aube de magicien. Une robe très belle, noire mais avec des motifs argents qui luisait faiblement. Il était quand même assez maigre, et avait de beau cheveux blonds. Il ouvrit les yeux, ceux-ci était d'une couleur verte émeraude. Il demanda d'une voix faible à son chien :

-Meeko, merci de m'avoir sauver, mon fidèle chien... Apporte moi mon hydromel.

Aussitôt, le chien retourna l'homme, pendant que Sierce et moi regardèrent stupéfait. Le chien fouilla dans un sac que semblait porter son maître en bandoulière. Il revint vers celui-ci avec une bouteille d'alcool. Celui-ci l’empoigna vigoureusement et la vida d'une traite! Il fit un rot sonore, puis tout d'un coup il se leva sur ses jambes. Il dégainea son épée. Il dévisagea Sierce longument, puis il se tourna vers moi.Il me dit d'une voix haineuse :

-Il est a vous cet argonien? Il faudrait l'enchainer.
Sierce fît semblant de ne rien avoir entendu alors qu'intérieurement, il boulonnait de rage. Même si je m’amusait de la situation je m'adressa à l'homme en lui déclarant :

-C'est tout de même lui qui vous a sauver.

Il voyait bien que Sierce était mouillé, et que ses vêtements étaient trempés, il ne pût s'empêcher de grommeler comme que c'était irréalisable et qu'un lézard comme lui devrait être dans une cage. Sierce ne pût se retenir plus longtemps, mais j'intervins à temps. J’expliquai à l'homme que je devais rentrer à Faillaise et que, rendu là, lui et Sierce pourrait régler leurs comptes. Ils entrèrent alors dans une paix plus que relative. Le Breton, devait lui aussi se rendre à Faillaise. Nous marchâmes tous donc en direction de la ville. Sur le chemin du retour je discuta beaucoup avec l’homme. Il me dit qu'il se nommait Gaston Gernand et qu'il était originaire de haute-roche. Il trouvait la vie là-bas morne et triste, il visita donc toute les province de Tamriel autant pour de vraies aventures que pour l'alcool qui coulait à flot, partout! D’ailleurs il me parla longuement des éloges au sujet du vin Khajiit qu'il trouve formidable. La conversation fût très intéressante lorsque je lui parla du but de mon voyage...

-J'aldo être venu voir Falmir un ami de la mère de J'aldo.

Son expression faciale changea, il semblait songeur. Il pris du temps avant de me répondre :

-Vôtre mère a des ami biens étranges... Voyez vous j'ai déjà vu ce Falmir... C'est un elfe des bois, qui vit ici isolé de tous. Je ne l'ai vu qu'une fois et c'est lorsqu'il est parti pour la citée impériale il y a deux semaines...

Je tomba parterre feignant d'avoir eus un léger malaise. En réalité j'eus le souffle coupé. Comment vais-je faire pour rattraper ce Falmir... Ça risquait d'être difficle, voir impossible...

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Message  g777m777 Mer 9 Mai - 20:56

L'on venait d'entrer dans l'auberge, immédiatement je remarqua que quelque clochait. Il était très tard mais pourtant je n'était pas fatigué. Je souhaita bonne nuit à Sierce, qui allait se coucher dans sa chambre. Lorsque je monta dans ma chambre la première chose que je remarqua était que la porte était légèrement entrouverte. Tout de suite mon cœur cessa de battre pendant une seconde. On n'était entré dans ma chambre. Je pris donc mon poignard, et mon courage à deux mains. J’entrai. Je m'attendais à trouver la pièce tout à l'envers et déserte. Elle était bien à l'envers, mais je vis un peu de mouvement dans un coin de la pièce. Je reparti doucement, l’intrus ne m'avais pas vu. J'avertis Sierce. Je dû lui verser de l'eau pour le réveiller. Lorsque l'on entra à nouveau dans la pièce la personne ne l'avais pas quitté. Sierce bondi, vif comme l'éclair sur la silhouette que je lui avais désigné. Il l'a plaqua contre le mur de gauche. J'entendis un petit « oh! » suivi d'un
« ouf! ». Je demanda donc à Sierce d'y aller plus doucement, car la personne semblait souffrir. L'argonien relâcha donc, légèrement son emprise. Il retira avec sa main gauche la capuche qui recouvrait la tête de l'intrus. J’allumai quelques bougies. Lorsque je vis son regard je fis immédiatement surpris. Ce n'était pas un, mais bien une voleuse qui était entré. Elle était belle, et jeune. Elle avait les yeux bruns quoique quelques mèches d'une teinte rougeâtres étaient visibles. Elle avait des beaux traits et un corps bien formé... Elle avait de beaux yeux bruns noisette. Elle me regarda d'un air désolé. Je regardai ses vêtements. C'était donc elle qui m’espionnais à l'auberge l'autre jour! Elle qui avait aussi tout fait pour me suivre partout. Je la regarda sévèrement, je la dévisageait. Elle pria d'une voix faible et timide Sierce de la relâchée. Je n'était pas dupe donc, tout d'abord je la fouilla. Je trouva tout le matériel dont un voleur professionnel se vautre normalement. Il y avait des crochets, plusieurs dagues cachés, des potions et des poisons, ainsi qu'une foule de matériaux utiles comme des cordes et des torches. Je lui enleva donc tout ce que je jugeait utile. Je regardai autour de moi. Tout avait été fouillé mais rien pris. Je lui demanda d'une voix autoritaire et ferme :

-Dit à J'aldo, qui tu es, d'où viens tu, et pourquoi tu suis j'aldo partout.

Elle me répondis d'une voix triste :

-L'on me surnomme la furtive. Je viens de Cyrodill. Je suis une mercenaire, je travail pour des clients qui me payent bien cher pour plusieurs services.

Je s’empressa donc de me répondre :

-Parles vite! Qui en veux à j'aldo?!

Elle souriait mesquinement. Elle rit même d'un rire effroyable, même un peu démentiel. Je pus lire dans ses yeux la raison de se rire. Elle ne parlera jamais, elle est payé et ne trahis pas ses contrats. Plus je la fixais plus elle tentait de fuir mon regard. Sierce lui s'en relâcher sa prise commençait à ronfler. Je pris la corde de la voleuse, et l'a ligota avec. Je lui mit également un bâillon, par mesure de sécurité. Une fois la chambre remise en ordre, Sierce endormi par-terre, l'intruse enfermée dans le placard j'arrivai enfin à dormir...

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Message  g777m777 Mer 9 Mai - 20:57

Me revoilà plongé dans le même cauchemar terrifiant! Le même moment que la dernière fois. Je sentis une main se poser sur mon épaule. Je me retournais, c'était le Breton que Sierce avait sauvé durant la soirée. Pourtant il avait légèrement vieillit. Je ne voyait pas son chien. Il me fis signe de me taire et de le suivre. « Allons chez moi, nous mettre en sûreté. » Me dit-il. Nous courions depuis beaucoup de temps avant que nous arrivions devant une belle maison de pierre. De la cheminée sortait une épaisse fumée grisâtre. Gaston m'invita à entrer, puis nous empruntons un corridor richement décoré avant d'arriver à la salle principale. Rempli de livres et de victuailles, la pièce était chauffée par un grand foyer. Il y avait des centaines de trophées de tout genre sur le mur qui était au fond de la salle. Des pièces d'armure aux têtes d'animaux en passant par les cartes des différentes provinces de Tamriel. Meeko était couché devant le feu, en me voyant arrivé il agita la queue frénétiquement. Gaston, me dit qu'il allait chercher des rafraichissement et qu'il revenait. Lorsqu'il parti, je vis trois siège devant le feu. Les deux premiers étaient libres mais le troisième était occupé. La personne qui était assise se leva pour me regarder. Il s’agissait de la voleuse que j'avais enfermé dans le placard. Lorsqu'elle me vit, elle eut une expression de surprise lisible dans les yeux puis elle cria. Je n’entendis pas son cris. Je lit l'effroi dans son visage quand ma vue se troubla et que je tomba par terre...

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Message  g777m777 Mer 9 Mai - 20:57

Chapitre 4 : Un nouveau départ

J'avais mal à la tête, je ne me sentais pas très bien. Je ne pouvais pas bouger les bras ni les jambes. J’étais apparament, ligoté. Je ne pouvait rien voir égualement, malgré ma nyctalopie. J'aurais bien aimé crier dans l'espoir de me faire entendre mais je me ravisa. Mes liens étaient fait de corde, je n'aurais eu aucun mal à les trancher à l'aide de mes griffes seulement, c'était mes bras qui étaient attachés ensembles, trop haut, hors de la porté de mes griffes. La situation était très angoissante. Mes souvenirs me revenait maintenant. Hier j'avais appris la douloureuse nouvelle du voyage de Falmir, puis j'avais fait la connaissance d'un valeureux Breton, ensuite j'avais pris sur le fait une voleuse dans ma chambre... J'entendis des pas. L'endroit dans lequel je me trouvait devait être vide et grand car il y avait de l’écho. Les bruits s’arrêtèrent juste à cotés de moi. Il n'y avait qu'une personne si je me fis à la bonne haleine que je pouvais sentir. Je sentis une lame aiguisée sur mon cou. J’entendis une voix au merveilleux accent Khajiit murmurer :

-Bonsoir, mon beau, je ne t'ai pas trop fait mal j'espère.

Je déglutis, c'était une voix de femme. Elle ria d'une voix douce et effrayante avant de continuer :

-Je t'ai eu avant La furtive, notre maître sera vraiment heureux de te revoir, en vie.

Je grimaça, mais qui pouvais bien m'en vouloir autant? Elle me dit que si je tentais quoi que ce soit pour m'enfuir que je mourrais sans aucuns avertissements. À partir de cet instant j’étais sa proie. Elle me délia les jambes, puis me força à la suivre. Nous étions dans une caverne. L'air était humide et oppressant. Nous marchâmes un moment vers se qui semblait être la sortie. Je n'avais que mes vêtements sur moi, elle avait dû me prendre mon poignard et le reste des mes choses était surement encore à l'auberge... J'avais toujours un de ces mal de fou, lorsque nous sortions de la caverne. Le bruit du vent était audible, accompagné du chants des quelques oiseau assez tenaces pour vivre en Bordeciel. Où nous étions il faisait froid mais je ne voyait aucune neige. Devant moi, au loin je pouvais voir une formation montagneuse et si je me fis à ma mémoire, Faillaise devait se trouver juste derrière nous... C'est une Khajiit bien loin de chez elle. Me dis-je intérieurement. Elle était grande, bien plus grande que moi elle avait une sorte de flamme qui dansait dans ses yeux de temps en temps. Elle me rassemblait assez nous avions la fourrure dans le même ton, nous étions tous les deux de la même sous-espèce. Lorsqu'elle s'adressait à moi, je pouvait distinguer son petit accent qui venait probablement du sud d'Elswer. Elle avançait d'un rythme soutenu, très rapide. Bien entendu, en bon captif que j'étais je ne pouvais m'empêcher de ralentir le pas pour voir ses limites et m'amuser un peu. Elle était de plus en plus irritée, ça ce voyait lorsqu'elle se tournait vers moi pour me crier de me dépêcher. Pour ralentir le rythme le plus possible, je multipliais les pauses pour les petits besoins et je feignait d'avoir mal aux jambes... Rien à faire, elle lisait dans mon jeu et l'ouverture qu'aurais provoqué sa colère ne vint jamais.
Nous avions traversé toute la vaste pleine qui nous séparais de ce qui me paraissait être un grand mur de roche. Le chemin pour monter étais à pic et extrêmement dangereux. Si je n'avais pas dormi durant une bonne partie du trajet vers Faillaise j'aurais peut-être connaissance d'un quelconque grotte ou passage que je pourrais emprunter pour m'enfuir mais je ne connaissais rien de Bordeciel en cette matière. Le soleil était à son zénith lorsque nous débutions la pénible montée de ce petit sentier en terre battue. Je déboula sur une bonne vingtaine de mètres avant de perdre conscience. La dernière chose que je vis fut un éclair blanc puis tout redevînt ténèbres et brume...

***

Ma vision était trouble, la douleur vraiment intense. J'avais effectué une vilaine chute. Normalement un Khajiit ne perd pas pied, mais avec les jambes et les bras liés c'est beaucoup moins facile. J'avais déjà connu pire comme douleur, une dague dans l'épaule laisse une sensation de mordure beaucoup plus intenable. Les larmes aux yeux, je retenais mes larmes. J'avais mal partout mais principalement à la jambe gauche. Je sentais la morsure glaciale du vent s’engouffrer dans mes plaies. Je dû me mordre la langue pour ne pas hurler, j'étais salement amoché. Ce que je voyait était très floue et vague, comme si je rêvais. La lumière vacillante du feu dessinait des ombres étranges et sombres tout autour de moi. Sous moi, je pouvais toucher la douce texture d'un drap. Je ne crois pas que je suis en danger, me dis-je pour me réconforter. Les bruits étaient amplifiés dans ma tête. Ils résonnaient tel le glas d'une cloche. Des voix étaient audibles, on chuchotait près de moi. La voix que j'arrivais à identifier était celle qui me torturais le plus. C'était une voix d'argonien, la voix de Sierce plus précisément. Des pas se faisait entendre dans mon dos, j'avais très peur, car si l'on m'attaquait je ne pourrais me défendre. Je pouvait voir l'ombre de la personne en avant de moi. L'ombre se pencha, je tressaillis. Je fermais les yeux. Au lieu d'une sensation de brulure que seule l'acier sait causée, une sensation de bien être m’enveloppa. Je compris tout de suite ce qui ce passait. L'on me guérissait à l'aide de magie. Lorsque le sort s'arrêtait, j'entendis le bruit sourd d'une personne qui tombait par terre. Je me retournai, c'était la voleuse que j'avais perçu dans ma chambre. Elle était étendue par terre et elle tremblait. J'aurais bien voulu la remercier mais ma gorge était asséchée. Comme par miracle, une bouteille, de ce que suspectait être un tord boyau me fût tendu. Je cala goulument tout le merveilleux nectar. C'était à coup sûr une bonne bière Nordique car elle me réchauffais le cœur et l'âme. J'ouvris les yeux tout satisfait, devant moi ce trouvait l'homme que Sierce avait sauvé de la noyade. Il me souriait. Je ne pus me retenir plus longtemps. Je m'adressa d'abord au Breton :

-Merci, merci pour tout, vraiment!

Il me regarda avec un regard chaleureux puis me répondis :

-Bah, c'est tout naturel. Avant hier, le lézard à remarqué ta disparition, il m'a convaincu de l'accompagner pour partir à ta recherche nous t'avons retrouvé gisant inconscient il y a quelques heures...

Je fus estomaqué, j'avais donc sombré au bas mot une journée entière de l'inconscience... Je désigna à Gaston, la voleuse d'un coup de tête. Il compris immédiatement et m'expliqua :

-Oh, elle... Je ne sais pas pourquoi elle nous suit le poisson et moi... Elle était enfermé dans le placard de ta chambre tu te rends compte?!

J’approuvai mais ça demeurait encore tout un mystère pour moi... Je me releva en pleine forme, j'allais rejoindre Sierce qui était près du feu. Il était à côté de tout les bagages que nous avions ensemble... Je me trouva stupide, il avait donc trouvé ma cachette à l'auberge... Il faut vraiment que j’apprenne à bien cacher mes biens...
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Message  g777m777 Dim 13 Mai - 4:13

La nuit était glaciale mais le ciel était dégagé et magnifique. Les constellations étaient visibles et reconnaissable sans grandes difficultés. Je parla donc à mes deux compagnons de ce qui m'était arrivé. Cela eut tôt fait de réveiller la fille qui m'avait soigné. Elle s'empressa de nous rejoindre. Elle fût beaucoup plus attentive que mes deux autres auditeurs qui étaient ivre, encore, apparament. Elle me regardais avec le visage livide lorsque je parlais de la Khajiit qui m'avait enlevé. Elle buvait mes paroles, et le sommeil ne semblait l'atteindre. À la fin de mon récit, Sierce ronflait et Gaston avait du mal à se tenir sur ses jambes. Il dit quand même qu'il vaudrait mieux prévoir des tours de gardes au cas où que la ravisseuse ne revienne. Mes doutes ne prirent pas de temps à être confirmer. Au loin, je vis des yeux étinceler un instant, un frisson me parcouru l'échine. Depuis que je suis arrivé en Bordeciel, l'inhabituel est devenu une habitude. Pas une journée n'as passé sans qu'elle sorte de l'ordinaire. La Furtive fixait le ciel, elle chantait une douce berceuse. Je ne tarda pas à m’imaginer loin d'ici à draguer les jolies Khajiits en Elswer... C'est le sourire aux lèvres que je laissa mon esprit vagabonder...

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Message  g777m777 Lun 21 Mai - 19:46

Je pus lire dans le regard de Gaston qu'il était sincère. Il était fortuné et possédais bien des propriétés dans presque toutes les provinces mais n'avais pas un sou sur lui. Il me rassura en m'assurant qu'il aimerait bien faire part de notre aventure, enfin si Meeko peux venir lui aussi. Nous avions tous quelques Septimes sur nous mais jamais assez pour un voyage jusqu'en Elswer en bateau. Nous devions donc trouver un moyen d'embarquer dans un de ces grands navires commerciaux mais ça ne serait pas de la tarte. Sierce me répétait depuis une bonne dizaine de minutes qu'il pourrait tenter de persuader ou d'intimider un capitaine de navire au cas où. Je lui fis signe que non, l'on avait déjà assez d'ennuis. Le soleil était déjà très haut, certains oiseaux osaient timidement se montrer et nous faire écouter leurs belles voix. Nous avions donc établi notre plan d'action, ne devions nous rendre à Vendaume qui était la grande ville portuaire la plus proche. Bien entendu, je n'avais jamais visité cette grande ville mais l'on m'avait dit que c'était la ville où il faisait le plus froid, j'espérais ardemment que ces dires étaient faux. Gaston était souriant et optimiste, il avait le cœur bon et était un habile magicien. Il avait toujours une petit étincelle dans son regard joyeux, l'on pouvait y lire quelconque blague ou anecdote sur une de ces innombrables aventures. Nous étions donc en marche, Sierce devant, moi derrière lui à regarder craintivement les alentours, Gaston et son chien un peu en arrière, et pour finir La furtive qui nous suivait sans aucune raison apparente. Cela m’inquiétais car ma ravisseuse la connaissais. Gaston entamas un air qu’il nous appris à Sierce et moi. C’est sur cette mélodie qui nous atteignions la moitié du voyage vers Vendaume…

***

Le pont menant à la ville se dressait devant nous. La nuit sans nuage lui conférait un aspect peu accueillant. L’un des gardes me regarda avec curiosité et il regarda Sierce avec tristesse. Il nous demanda poliment de le suivre. Il fît mine de nous conduire à l’écurie de la ville, situé un peu avant l’entrée du pont. Quand on est arrivé, il nous a demandé de garder le silence et de ne pas dire à qui que ce soit ce qu’il allait nous dire. Pourquoi? Ai-je pensé. Comme si il avait lu dans mes pensées le garde précisa qu’il était mal vu d’adresser la parole aux Argoniens dans cette ville et que, s’il était pris, il serait massacré. Nous acquissions, après tout il semblait honnête. Il nous avoua qu’il était en fait un ami des Argoniens qui vivaient dans des conditions exécrables dans le « foyer argonien », et qu’il s’est juré de mettre en garde tous les reptiles entrant en ville… Les mettre en garde contre les nordiques, en particulier ceux de cette ville et contre la vie de misère qui risque de les attendre. Fort heureusement, Sierce le rassura, lui annonçant tout haut et fort notre plan. Je n’en crus pas mes oreilles! J’écrasai la queue de l’argonien en signe d’avertissent. Il arrête ou je lui fais la peau. La scène devait être cocasse car Gaston et la voleuse riaient aux éclats. Meeko quant à lui fît tomber le gentil garde par terre avant de lui lécher le visage, ce qui eut pour effet de mener à l’hilarité générale. Alors que même moi, je riais à gorge déployer, je m’arrêtai net de rire. Au loin deux yeux félins brillèrent un instant de malice puis disparurent. Cela m’avait sérieusement foutu la trouille…

Le garde nous appris qu’il se nommait Nat et qu’il ferait tout ce qui est en son pouvoir pour nous aider. Sierce et lui s’entendais beaucoup ensemble. Un peu normal, mais moi je plaignais le garde… Il faut être fou pour aimer les Argoniens! Nous entrairions donc, dans l’auberge du Candelâtre comme nous l’avais recommandé Nat. Comme l’on en avait l’habitude un silence gênant, voire haineux pris le dessus sur les bruits habituels. Dans cette auberge à la vaste salle commune, il y avait vraiment un paquet d’aventuriers, de marins, de marchands et d’ivrogne. La paix et le clame ne restèrent pas longtemps. Lorsque un mendiant habillé en chiffon, demanda à notre ami le lézard comment l’on se sentait avec une haleine de poisson, les choses dégénérèrent! Sierce ne savait que trop se battre. Il assoma la plusieurs des clients de l’auberge et nécessita l’intervention de vingt gardes pour le méprisé. Un argonien servant, ce soir-là couru immédiatement vers le « foyer argonien », sans le savoir, Sierce était devenu un héros…

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Message  g777m777 Lun 21 Mai - 19:47

Cela faisait deux jours que nous étions à l’auberge du Candelâtre, Gaston, la voleuse et moi. Nous attendions la possible libération de Sierce. Le Jarl de la ville était, selon certain, un vrai Nordique. J’avais beau y penser je ne savais pas si c’était censé signifier quelque chose de bon ou non. La chambre que je partageais avec Gaston était petite mais confortable. Nous avons discuté ensemble une bonne partie de la journée à discuter ensemble. Le précédent sujet de discussion était à propos de la bonne façon de cuisiner la viande. Le Breton affirmait que la tendre chaire d’un veau devait impérativement être assaisonnée d’une pincée d’épice. Ce n’est pas parce que son peuple est talentueux pour ce qui est de cuisiner qu’on a forcément raison. La situation bifurqua brusquement sur La furtive comme elle voulait bien qu’on l’appelle. Ça faisait bien trop longtemps qu’elle était la sans raison. Elle nous devait des explications. Gaston et moi élaborions un plan pour le moins astucieux… Bien entendu nous n’avions aucune idée d’où elle pouvait être. Gaston allait partir à sa recherche et l’amener j’jusqu’à moi. Je le regardai partir d’un pas décidé vers la belle poste d’un bois sombre pour sortir den notre chambre. J’étais content, c’est lui qui avait le boulot difficile moi je n’avais qu’à rester ici et être prêt. Ça risquais d’être long alors je me couchai sur mon lit douillet…

L’on entra en fracas dans l’auberge, je savais tout de suite que c’était Gaston, et le plan semblait fonctionner. Il courait vers la chambre. Je me glissai contre le mur près de la porte. Je respirai lentement, cherchant à me préparer le mieux que je pouvais. Ah non! Me dis-je intérieurement. J’avais oublié la corde dans mes affaires. Au mieux de mes capacités en moins de quelques secondes j’étais essoufflé mais j’avais la corde en main. Comme un maître je fis un nœud coulant d’une qualité exceptionnelle. Les pas approchaient, je me fis le plus discret possible. J’espérais que le Breton avait eu le temps de passer par La fiole blanche le magasin de potions de la ville… Pas le temps de vérifier la porte s’ouvris avec une force incroyable. Je vis passer devant moi la Khajiit qui m’avait ravi il y a quelque temps, la transformation semblait avoir réussie! Elle s’élança derrière le lit face à la porte. Je n’eus même pas le temps de féliciter Gaston pour son tour de magie formidable que déjà, d’autres pas, plus légers se faisait entendre. Dès que l’ombre de la personne se voyait devant moi, je plaquai la personne au sol et la ligotait avec une facilité déconcertante. C’était bien entendu La furtive qui ne semblait pas s’attendre à ça. Je souriais, lorsqu’elle aperçue Gaston redevenir lui-même, fouiller dans sa sacoche d’apothicaire et en ressortir une petite fiole noire. Le liquide à l’intérieur semblait bouillonner incessamment. Nous avons donc assis notre captive sur un siège près de la fenêtre de notre chambre. Nous l’avons forcé à boire tout le contenue du flacon. Gaston m’informa que ça nous avais couté bien plus que prévu mais que l’effet devrais être très puissant…

Je commençai donc à fixer intensément le visage de notre prise, elle grimaça après avoir tout bu mais comme à son habitude elle ne pouvait soutenir mon regard. Je vis son expression changer, elle semblait avoir peur. Je lui demandai doucement :

-As-tu une idée de ce que nous t’avons fait boire?

Elle me regarda, et ne put s’empêcher de me répondre :

-Oui sûrement une saleté de concoction qui me force à tout révélé.

Je souris, c’était sûr que tout avait fonctionné à merveille. Grâce au plan astucieux de mon nouvel ami sorcier, je venais de faire une pierre deux coups. Nous allions enfin avoir des réponses et en plus sans le savoir, notre captive venait de nous affirmer qu’elle avait bel et bien un lien avec ma ravisseuse Khajiit en la poursuivant comme une forcené…Je lui demandai donc une question simple :

-J’aldo veux savoir comment tu te nommes?

Elle me regarda et me répondais avec une petite voix :

-Je me nomme Aurélie, Aurélie d’Eauclaire.

Ce nom sonnait si pure si beau à mes oreilles, Gaston pris la parole puis la questionna à son tour :

-D’où vient tu et pourquoi nous en veux-tu?

Il prononça les derniers mots un peu trop sévèrement à mon goût. Une ombre passa sur le visage d’Aurélie, puis elle pris la parole :

-Je viens de Cyrodill, j’y ait passé une enfance affreuse. Mon père était un ivrogne stupide et grassouillet il battait tellement ma mère que celle-ci en mourut. C’est là que j’ai commis mon premier meurtre. Il me hante encore aujourd’hui… J’ai été recrutée par la guilde des voleurs, qui pour une raison qui m’échappe essayèrent à plusieurs reprises de se débarrasser de moi en me tuant..

Elle esquissa un sourire. Puis elle continua :

Pour en finir avec moi il mon envoyer vers la guilde des voleurs d’Elswer… Mais au contraire de me nuire, ça m’a même aidée. Là-bas je perfectionnai mon art du vol et de la furtivité. C’est lors d’un soir pluvieux que je tombai face à une annonce toute trempé, je pus y voir le nom de J’aldo, la prime monumentale pour sa capture. Je fis donc route vers l’endroit où l’on devait se présenter pour avoir plus ample informations, dans les quartiers du roi d’une grande ville! Celui-ci m’expliqua qu’il enverra qu’un mercenaire, où chasseur de prime, si vous préférez pour s’en occuper et que tous les aspirant devrons se battre entre eux et que le meilleur remportera le contrat. Nous étions une bonne centaine. À l’aube il ne restait plus rien que moi et cette saleté de Khajiit de la confrérie noire, Darlia qu’elle se nomme. Oui, je peux lire dans votre visage que vous savez de qui je parle… C’est cette saleté de Khajiit… Le roi nous as accordés le contrat à toutes les deux mes il ne donnera la récompense qu’à la première qui rapportera le chat en vie… Cet enfer que j’ai vécu à te traquer jour et nuit, tous les coups fourrés les complots les escarmouches avec cette Khajiit en chemin…
Je interrompue et je lui dit :
-Dites à J'aldo, chère Aurélie pourquoi donc n'essayer vous pas de me capturer?
Elle paru un peu déconcertée, je vis ses joues rougir elle chuchota :
-Je parlerai seulement si le breton quitte la pièce.
À son regard, je vu qu'elle était sincère je demanda donc à Gaston de partir voir si l'aubergiste a de hydromel. À la mention du nom de ce doux liquide le Braton partit presque en courant. Je repose mon regard vers la jolie brune en lui disant :
-Dépêchez vous, nous n'aurons pas beaucoup de temps.
Elle s'empressa donc de m'expliquer :
-Je reste avec vous pour deux raison la première étant simple, je préférais que vous ne soyez jamais capturer plutôt qu'elle vous rende à notre maître. Une affaire personnelle... Et hum la deuxième raison c'est que euh enfin je ne sais pas trop comment dire...
Je souris je voyais où elle voulait en venir. Je la devança et pris parole :
-Vous trouvez le Breton à vôtre goût, c'est bien cela?
Elle me fixa comme pour me demander comment j'avais deviner, je me contenta de sourire. Gaston revînt il n'avait apparemment aucune idée de ce qui venait de se passer. Il entra dans la pièce en trombe. Il me renversa presque. Il était accompagné. C'était nul autre que le garde qui nous avais mit en garde plus tôt. Il avait de la difficultés à prendre son souffle. Lorsqu'il leva le regard vers nous je pus voir ses yeux s’écarquiller en arrière de son heaume. Je dit d'une voix assez incertaine :
-Euh ce n'est pas ce que tu crois, je peux tout t'expliquer.
Il me répondis aussi tôt de sa voix la plus sérieuse :
-Pas le temps, Sierce vas se battre contre le Jarl, enfin je vous expliquerais en route, venez!
C'est avec surprise que j’encaissai ces paroles. Je pris le temps de détacher Aurélie avant de courir pour suivre Nat et Gaston...
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Message  g777m777 Ven 1 Juin - 20:01

Nous venions d'arriver devant le palais des rois, le palais de Jarl Ulfric Sombrage. Nat disait vrai, une quarantaine de gardes encerclait Sierce et un homme à une carrure imposante. Il était brun, le regard fier et indifférent. Il portait une sorte de manteau à fourrure de très belle facture, des vêtements luxueux dans des tons sombres de noirs et gris. Il portait une barbe courte, et avait une épée courte à la main. Il fixait devant lui son adversaire. Je tourna le visage vers celui-ci, il était à dix pas devant le Jarl. Ce n'était pas l'argonien que je connaissais qui se tenait devant moi, il semble ivre, ivre de rage et de colère. Son regard se faisait haineux. Nat m'expliquai que Sierce fût d'abord amener au « foyer argonien » puis fouetté publiquement devant ses semblables. Il avait versé quelques larmes, non pas de douleurs mes en voyant dans les conditions médiocres que vivaient les argoniens de Vendaume. Il se rendit donc de plein grès au Jarl, une fois sa sentence accomplie. Ulfric accepta, il était distrait et semblait tout le temps la tête ailleurs, il semblait avoir quelque chose derrière la tête...
J'aurais bien aimé encourager Sierce mais il était trop concentré. Il était en Tunique de jute, celle-ci était lacérée dans le dos, où du sang et des plaies pouvaient se voir. Il faisait très froid en cet après-midi, Sierce sa hache fétiche à la main rugis puis fonça. Ulfric évita l'argonien puis lui envoya un coup de pied au derrière. Les gardes acclamèrent leur Jarl. Sierce, repris son souffle, puis attaqua sournoisement Ulfric lorsque, celui-ci ne s'y attendais pas, le coup fendit l'air, à presque un cheveux de la gorge d'Ulfric. Il en fût tout désemparé. Mais ce n'était pas son premier combat, à ce que j'en ai entendu dire. Il tenta un coup rapide vers le torse de Sierce, celui-ci évita le mouvement puis donna un coup brutal sur le gantelet d'Ulfric, faisant tombé son épée. Il le pris ensuite par sa main gauche puis le souleva du sol par la gorge. Il avait un air héroïque en posant ainsi. La figure du Jarl, devint rouge, aussitôt les gardes intervinrent. Sierce laissa retombé le souverain mollement sur le sol. Il avait gagné, et il se décida d'un pas dessidé vers moi. Je tâta mon poignard, j'eus un bref mouvement de recul, je crus que mon heure était venue. Le colère dans ses yeux fis place à de l'amusement, il me dit d'un ton amical :
-Je suis libre maintenant!
Ces paroles m'enlevèrent un grand poids sur le cœur. Je pria Sierce de rentrer avec nous à l'auberge, question de soigner ses blessures et de s'éloigner des gardes au regards noir...
***
Encore une fois, nous faisions face à une impasse. Le vendeur nous sourit de sa bouche toute édentée. Il avait une haleine de poisson pas frais qu'ainsi que de l'alcool. Si j'avais demandé lequel, je suis sûr que Sierce et Gaston aurait tout de suite eu la réponse. Je fixa le vendeur avec plus d’intensités... Il était habillé en habit richement colorés et soyeux. Tuer le vendeur serait facile, surtout à quatre contre un. Il était tard, peut-être que le soleil se lèverait d'ici quelques heures. Sierce me mit ma main sur l'épaule et m’annonça que c'était le dernier vendeur. J'étais en colère, je le frappa d'une belle droite l'ivrogne charognard devant moi, l'envoya dormir par terre. Gaston tenta de me réconforter, il y a toujours de l'espoir me disait-il. C'est alors qu'Aurélie eut une brillante idée :
-Nous pourrions toujours acheter le navire du troisième escroc euh je voulais dire vendeur. C'est le seul en bon état même si c'est le plus cher...
Je la toisai d'un regard faussement intéressé :
-Comment veux tu que l'on ai assez de Septimes un jour? Je ne peux pas voler tout les gens de cette ville!
Gaston se retourna vers moi, il semblait perdu dans ses pensés, il toussota puis dit d'une voix à peine audible :
-Hem, à l'auberge du Candelâtre j'ai entendu des rumeurs concernant l'histoire d'une grotte dans laquelle une brigand à cacher son trésor avant de s'enlever la vie... Je sais que ce ne sont peut-être que des brouhaha d'ivrognes invertébrés mais ça en vaut le coup d’œil non?
Je le regarda amusé, il semblait tenter de se convaincre lui-même. Le bruit d'un cheval attelé se faisait entendre dans tout Vendaume. Nous étions dans une ruelle sombre et malfamée. Une bourrasque de neige fit grelotter mes deux interlocuteur, ainsi que Sierce qui se reposait près du vendeur assommé. Encore une fois, je ne pus m'empêcher de sourire mesquinement. Moi je n'avait pas froid du tout, ah être Khajiit apportait des fois des petits avantages. Je repris la conversation en m'adressant au Breton :
-Et elle est où ta grotte? J'aldo veux en savoir plus!
Il souriait, mais ses dents claquaient.
-Elle aglala est situ galalaaa près de galalaala...
Je l’interrompis et proposa au groupe de s'en reparler demain matin, quand nous aurons tous dormi d'un sommeil réparateur, bien au chaud dans un lit douillet...
***
J'étais seul, je sentais des piqures dans mon dos. C'était une sensation que je connaissais bien, j'étais couché sur des épines de pins. Je réussissais à me relever sans heurt fort heureusement, car j'avais déjà mal. La sensation de m'être fait frapper par un géant je m'accroupis en essayant de rappeler ce qui avait bien pu m'arriver. Je revis le visage d'Aurélie, affolé lorsque je m'affaissai chez Gaston... Je déglutit, où était-je maintenant? Apparemment dans une forêt, mais comment avais-je bien pu atterrir là? J'entendis un bruit sourd dans mon dos, d’instinct je me jeta de coté dans un buisson épineux. Je n'eus que le temps de me relever avant que je vis une belle hache d'argent qui brillait faiblement, elle était orné d'une tête d'argonien. C'était Sierce, qui se tenait devant moi enragé comme seul un homme qui a tout perdu sait l'être. Il me dit d'une voix rauque d'un air des plus terrifiants :
-Donne moi l'amulette où tu mourras!
Encore une fois je n'avais aucune idée de ce qu'il parlait. J'empoignais mon poignard, c'était probablement la seule chose à faire. Je devrais confronter Sierce. Celui-ci chargea d'un mouvement gracieux et bien calculer je l'esquiva puis je lui fit perdre pied. Il tomba tête première dans une sorte de marre profonde, verdâtre, opaque et marécageuse. Même si je riais de la situation je guettais sa sortie de l'eau prêt à le poignarder. Je pouvait entendre le vent siffler entre les épines des conifères non loin, ainsi que le petit bruissement des mouches. Je commençais à m'impatienter, Sierce semblait s'être noyé. Je baissais ma garde un instant pour écraser une mouche dans mon dos. Le bruit de l'eau s'éparpillant se fît entendre. Je me mordu la langue en sachant fort bien se qui semblait avoir bondi de l'eau dans mon dos. J'avais oublié que les Argoniens étaient amphibiens, je me fit plaquer au sol. Je ferma les yeux, m'attendant à mourir...
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Message  g777m777 Ven 1 Juin - 20:02

Chapitre 5 : Descente dans le noir
Je m'étais fais plaquer au sol par ce qui me semblait être un chien. Immédiatement je su qu'il s'agissait du fidèle chien accompagnant Gaston dans les aventures les plus folles. Son maître était assis à coté, lui grattant les oreilles. Il me regarda puis riait, je crois que j'avais l'air endormi et confus. Plus loin, près de la porte se tenait une silhouette efféminée les bras croisés dans le cadre de porte. En retrait, presque en dehors de la chambre se trouvait cet argonien que j'avais affronté dans mon cauchemar. Sierce avait un bras dans une attelle, le supplice des cents coups de fouets semblait l'avoir blessé au bras. Le pauvre était encore plus blessé dans son orgueil que physiquement parlant. Gaston me fis signe de me lever et de prendre toute mes choses en vitesse. Il me dit qu'il avait une piste concernant la grotte au trésor, et qu'il avait acheté tout le nécessaire en puisant dans mes propres septimes. Si je n'étais pas aussi endormi et de bonne humeur je l'aurais surement frappé. Nous allions donc devant l'aubergiste, un chaleureux Nordique, payer pour nos chambres puis nous quittions l'auberge du Candelâtre. Il était tôt, et les rues étaient peu animées. Nous passions devant une troupe de garde qui ignorèrent Sierce du mieux qu'ils le pouvaient. Malgré ma bonne humeur je présageait quelque chose d'horrible. Nous fûmes rapidement rejoin par ce qui semblait être une petite troupe d'argonienne qui n'avaient de yeux que pour Sierce. Elle avaient toutes entendues parler des exploits de Sierce, et elle l'invitèrent toutes à venir se rétablir chez eux. Du coup le soleil revint pour l'argonien et chassa tout mes mauvais présages. Malheureusement je fis semblant que Sierce ne pouvais venir les voir car, j’inventai cela rapidement, il devait chasser le géant de Bordeciel. Comme des morues en quête d’appât elle me crurent, l'argonien ne se fit pas prier pour les quitter, il en semblait bien soulagé, étrangement...
Nous étions sur le point de quitter les écuries de Vendaume quand des cris retentirent au loin. C'était Nat qui voulait nous saluer une dernière fois, il enleva son casque et une longue chevelure brune tomba jusqu'à ses épaules. Il se tenait devant les remparts juste devant le pont de Vendaume. Il souriait, il venait de se faire de bons amis et compagnons d'aventures. Nous lui firent également des adieux. Il souriait à pleine dents quand son sourire s’effaça de son visage. Ses yeux écarquillent, du sang sortait de sa bouche. Il tomba à la renverse dans le vide devant lui, je vis un carreaux d'arbalète planté dans son dos entre ses omoplates. Les yeux en larmes j’identifiais le tireur, il était accroupis sur les rempart. Sa cape rouge flottante dans le vent. C'était une Khajiit, c'était Darlia qui me regardait souriante de méchanceté. S'en était trop, je fonça à toute vitesse, sans prendre garde, la fureur m'aveuglait. Je sentit une douleur à mon épaule droite, puis le sol se déroba sous mes pieds...
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Message  g777m777 Ven 1 Juin - 20:03

J'avais pris l'habitude des blessures, des chutes et des comas douloureux, ces temps-ci. Depuis trois jours, nous errions tel des fantômes dans Vendaume... C'était surprenant de voir autant de rage, de colère et de tristesse dans le regard de ses compagnons... Nous ne faisions rien de nos journées, que pleurer, le triste sort de Nat, un garce si innocent, si pur...
Il fallait bien se ressaisir, Nat l'aurait souhaité. Je convia donc mes pairs à sortir de leur torpeur. Ils me regardaient d'un air désespérer. Je me voulu rassurant des mes paroles et mes geste mais l'abus d'alcool rendit les choses beaucoup plis difficile. Devant leur insensibilité, leur incompréhension et leur air abattue je décida de partir seul à la recherche de ce trésor abandonnée...
Mon épaule gauche me faisait affreusement souffrir. Ce n’était pas la raison de ma tristesse, ni celle de mes larmes de rages. Les morts font partit de la vie, c'est ainsi mais les mortels qui partent en trombe, trop jeune et trop aimable ça : ça n'avait aucune explication! Surtout ce jeune garde... Que les neuf en soient témoins, si je croise cette monstruosité de meurtrière je lui ferai ardemment payer son crime même si j'en meure!
Il faisait froid dehors, très très froid même. Je du resserrer ma cape pour ne pas recevoir une bourrasque de verglas en plein sur mon épaule blessée. Depuis la mort de Nat, le temps semblait déchainer sa colère et sa haine sur Vendaume. J’enviais le ciel d'avoir cette liberté que je souhaiterais ardemment possédé. Le bruit de mes pas dans la neige étais presque imperceptible dans le chaos provoqué par cette affreuse tempête. Je ne voyais pas à plus de trois mètres de moi! C'est là que je douta d'avoir laissé derrière moi mes amis, un foyer et une bonne chope de bière tiède... J'étais en pleine réflexion lorsque je trébucha sur une pierre caché par la neige. Je grommela et pesta contre la pierre mais lorsque je la saisi pour la lancer plus loin un bruit assourdissant se fit entendre! Le bruit ressemblait au son que produisent deux pierres que l'on frotte l’une contres l’autre...
Je devais bien-être à environ une heure de la ville, et dans cette tempête personne ne pourras venir à mon secours. D’instinct je fis un pas en arrière et constata avec surpris que là où se trouvait la pierre maintenant une ouverture assez large était visible. Elle était très évidente dans se tapis de neige. Je pris soin de fouiller dans mes affaires et j'en sortit une torche. Je l’alluma avec un briquet à amadou qui appartenait avant à Aurélie...
J'allais pénétrer à l'intérieur lorsque j'entendis des voix derrière moi. Je me retourna et vis des formes encapuchonnés s'approcher de moi. Amis ou ennemis, peu importait, ils criaient mon nom. C'étaient mes amis, honteux et grelottants. Ainsi donc mon ultime stratagème avait réussi à les faire sortir de leur deuil. C'était forcé, méchant mais nécessaire. C'est en silence et rigoureusement préparé que nous entrions dans cet abimes noir et angoissant...
Nous haletions, depuis environ une dizaine de minutes, nous avions atrocement chaud. Explorer un souterrain poussiéreux, sec et brulant comme une fournaise alors que nous sommes vêtus de manteaux chaud, ce qui n'était pas une bonne idée... Nous nous étions munis de torche pour éclairer nos pas et éviter les pièges. Ceux-ci étaient nombreux et parfois mortel. Aurélie en déclencha un plutôt dangereux. Elle resta imobile en voyant un amas de roches lourdes et affilés tomber dans sa direction. J'eus juste le moment de bouger et de la tirer de son mauvais pas.
Elle m'était reconnaissante mais en même temps elle se sentait inutile, un poids lourd pour notre petit groupe. Je pouvais le lire dans ses yeux. Elle étais distante pour deux raison. La première étant la même que pour tout le monde, la mort de Nat nous éloignais au lieu de nous rapprocher... La seconde était qu'elle n'arrivais plus à se servir de sa magie depuis quelque temps. Ce lui était donc impossible de me soigner...
Je la regarda dans le fond de ses yeux bruns noisette. Pour la première fois depuis que je la connaissais elle ne tenta pas de fuir mon regard. Je pu lire dans ses yeux la tristesse et la douleur qui l'accablait. Je souriais je ne croyais pas que j'aurais su trouver les mots pour la réconforter, je demanda donc à Gaston de veiller sur elle. C'était un homme de sagesse, qui savait faire preuve de tact dans certaines situations. Il l'a pris dans ses bras et lui susurra des mots d'encouragement...
Nous nous étions arrêté à une quinzaine de minutes de la sortie. Pour l'instant des corridor délabré se succédait. Aucune traces de monstres ni de trésor. Le silence était pour le loin troublant. Pas un bruit, que le sifflement du vent qui retentissait par écho depuis l'entrée de ce labyrinthe. C'était vraisemblablement un dédale de corridor poussiéreux et ténébreux. Il y avait une odeurs pesante dans l'air. Vu mon odorat puissant j'étais le seul à sentir autre chose que de la poussière. Il y avait dans l'air une odeur putride et subtile qui m'était inconnu. Était-ce l'odeur de l'or?La sagesse me dicta d'attendre encore un peu, nous étions tous fatigué, ça se lisait sur nos visage.
Nous établissions donc une sorte de campement, nous avions plusieurs sac de couchages. Les miens étaient les plus usés. Nous avons mangé de la nourriture en partie obtenue légalement. Avant de s'endormir nous avons établi l'ordre des tours de gardes. J'étais le premier...
Rien ne bougeait dans ces fichus caverne. L'atmosphère était oppressante et les bruits aussi petits soit-ils se faisaient rares. Et étouffés. Mon regard perçant s'égarait bien souvent sur les murs froids et durs qui m'entourais de par et d'autre. Le sommeil était le pire de mes ennemis. Mes yeux lourds me pesaient...
Je vis au loin des yeux presque rouge sanguinaires me fixer. Je me frottais les yeux de manière à m'assurer que je ne rêvais pas. Déjà les yeux avait disparu, l'angoisse m'avait assailli l'esprit tandis que le sommeil me quittais. Je me perdais dans mes réflexions.
« Depuis des mois ces yeux me hantait...SES YEUX À ELLE! Je savais qui troublait mon sommeil, c'est cette fichue mercenaire, cette saleté de Khajiit! Depuis qu'elle avait tuée Nat je... Je souhaiterais tant la voir morte... Pour ce faire je devrais arrêter de parler seul... Si au moins j'étais... »
Je n'avais pas fini ma réflexion que déjà, Gaston me tapotait sur l'épaule. Il me dit d'une voix rassurant:
-Je prendrais le deuxième quart, vas te reposer.
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